SEGRETO

Chapitre 1

Pov Vincenzo

Le réveil est brutal. Je me redresse, le front en sueur. Mon cœur bat si rapidement qu'il me fait mal.

Ce cauchemar ne cessera donc jamais ?

Je revois encore ma mère, inconsciente entre ses flammes. Ça va me rendre fou.

Je sais que ce mauvais rêve me hantera jusqu'a la fin, mais je n'arrive déjà plus à le supporter.

J'étais si impuissant ce jour là, je m'en veux de n'avoir pas agis. J'aurai pu la sauver, j'en suis sur.

Si j'avais pris mes esprits plus tôt... j'aurai pu la sortir de la maison avant l'explosion, j'en suis persuadé.

Bon, il faut bien que je me lève de mon lit.

Je prends une grande inspiration en me rappelant de la longue journée que j'ai aujourd'hui.

Je me lève pour me diriger dans la salle de bain. J'allume la lumière et me dirige vers mon miroir mural.

Ouais j'ai vraiment une sale gueule...

Les cernes sous mes yeux prouvent à quel point je ne dors pas assez. Déjà que je ne dors que 3-4 heures par nuit les rares fois où je fais pas de cauchemar, et encore, des fois je ne dors pas du tout à cause des choses que j'ai à faire.

Une fois avoir pris ma douche et m'être brosser les dents, je me munis d'un simple jogging et d'un tee shirt pour les enfilés.

Je passe simplement ma main dans mes cheveux pour les coiffer.

Ça fera l'affaire.

Je sors de la salle de bain puis de ma chambre pour me rendre dans la cuisine.

À mon plus grand bonheur, la maison est enfin calme.

J'ouvre la porte du frigo sans regarder ce qu'il y a, pour prendre la bouteille d'eau avant de le refermer avec mon pied.

Putain je suis exténué, combien de temps ça va durer ?

Je me retourne pour ouvrit le placard où se trouve les verres et m'en munis d'un. Je le pose sur le contoir pour finalement le remplir.

J'apporte le verre contre mes lèvres et m'hydrate enfin. Il n'y a vraiment pas meilleur que l'eau.

Je pose le verre pour repartir mais une silhouette s'approche.

Et moi qui voulait être tranquille.

- C'est pas vrai... qu'est-ce que tu fous habillé comme ça ?

Qu'elle s'occupe de ses affaires, putain elle est juste en train de me casser les couilles.

- Écoute, je ne suis vraiment pas d'humeur ce matin donc ferme là.

Ses sourcils se froncent avant qu'elle soupire.

Ne voyant pas l'utilité de rester ici, je sors de la pièce jusqu'à ce que sa main emprisonne mon poignet.

Je me retourne pour lui faire comprendre que je n'ai pas son temps mais elle est plus rapide que moi :

- Je sais que tu veux rester à la maison mais tu ne peux pas. Tu as des-