Chapitre 17

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Pov Diana

Je viens tout juste d'arriver devant chez lui. Je sors de ma voiture dans prendre mon sac. Peut être même qu'il dort, il est bientôt trois heures du matin. J'aurai dû passer plus tard. Mais il a intérêt d'être réveillé, je n'ai pas fais toute cette route pour rien.

J'avance le long du trotoir en regardant l'architecture de sa maison. C'est pas spécialement différent de chez Nicolas, mais c'est beau.

En arrivant devant le portail, deux hommes me pointent leurs armes.

– Tu es ?

– Diana Santos. Je réponds.

Les deux hommes se regardent entre eux, sans que je sache pourquoi. Ils baissent leur arme pour me faire entrer. Ça m'étonne qu'ils n'aient pas prévenus Alessio. Peut être qu'il leur a dit que si un jour je viendrai, qu'ils me laissent entrer ? C'est possible.

J'ouvre la porte pour pénetrer dans les lieux, je la referme. Ça me fait extrêmement bizarre d'être chez un ennemi. Les quelques hommes qui sont ici me dévisagent sans retenue.

Je me dirige vers l'un d'entre eux.

– Excusez moi, vous savez où est Alessio ?

– Dans sa chambre, troisième porte à gauche en montant l'escalier.

– Merci.

Je cherche l'escalier du regard puis me rend à l'étage. La question c'est est-ce qu'il va me reconnaître ? Ça fait presque 30 ans que l'on ne s'est pas vu mais je ne pense pas avoir tant changer que ça.

Une fois dans le couloir, je marche pour arriver à la troisième porte. Je presse ma main sur la poignet pour l'ouvrir. Pas la peine de toquer.

Il est de dos, avec un glock à la main. Je crois qu'il est en train de le recharger. Il est plus grand que quand je l'ai connu, sa musculature est plus importante, ça ne m'étonne pas.

Il se retourne enfin, son regard se plante dans le mien. Lui non plus n'a pas vraiment changé. Ses yeux s'écarquillent d'un coup en rangeant son glock.

C'est pas trop tôt.

– Diana ?

J'hoche simplement la tête.

Il s'avance lentement jusqu'à ce que je le stoppe pour ne pas qu'il s'approche trop non plus. Il est très perturbé.

– Qu'est-ce que tu fais ici ?

Non franchement, il n'a même pas une petite idée ?

– Je ne veux pas que tu touches à mes enfants.

Il n'est pas confus alors il sait très bien de quoi je parle. Je suis sûrement la seule personne qu'il respecte mais c'est pas pour ça qu'il va m'écouter.

– Ah, tu parles d'Amanda.

Putain, rien que l'idée qu'il l'a touché m'énerve du plus haut point.

– Comment tu as fais pour la reconnaître ?

– Elle te ressemble beaucoup. Au début j'avais un doute mais quand j'ai vu son regard, je savais que c'était ta fille.

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