SEGRETO

Chapitre 26

Pov Fernando

J'aurai voulu que personne ne nous interrompt Diana et moi mais vaut mieux maintenant que quand on sera en plein dans l'acte.

Je sens que je vais passer une merveilleuse soirée. Diana avec moi, que demander de plus ?

Elle a tué Nicolas. Ça me fait un truc de savoir qu'il n'est plus de ce monde. Je le connais depuis que je suis gosse donc forcément ça me perturbe.

Mais sans lui les choses se compliquent. Amanda sera cheffe du cartel, j'y crois pas.

Arrivé dans la pièce principal, je vois mes enfants m'attendre. Je les ai appelé pour qu'ils rentrent mais je ne leur est pas expliqué pourquoi, il est temps de le faire.

– Ondine n'est pas là ? Je demande, ne la voyant pas avec eux.

– Elle est resté avec Amanda, bref, qu'est-ce qu'il y a ?

Je croise mes bras contre mon torse puis me lance :

– Je ne veux plus que vous voyez les Santos.

Santiana relève sa tête de mon téléphone, le regard surpris. C'est pas vrai, ne me dites pas qu'elle s'est rapproché d'Amanda ? Il ne manquerai plus que ça.

Nero s'en fou un peu à ce que je vois mais Vincenzo semble attendre des explications. Je sens que ce gosse va finir par me mettre dans la merde. Je n'ai aucune excuse à leur sortie là.

– Vous avez eu raison, nous allier aux Santos a été une mauvaise idée. Ça nous rajoute des problèmes en plus dont nous n'avons vraiment pas besoin. À partir de maintenant, je ne veux plus que vous les voyez est-ce que c'est clair ?

J'hausse le ton à " clair " pour leur faire comprendre que je suis très sérieux. J'avoue que moi aussi ça m'embête qu'ils s'entendent bien avec les Santos maintenant. Je m'en suis rendu compte quand j'avais demandé à Santiana de tuer Amanda.

Le fait qu'elle n'avait pas voulu parce que Vincenzo s'était rapproché d'Amanda m'a mit sur les nerfs. Et puis heureusement, Lorenzo et Santiana ne se parlent plus parce que putain.

– Père, je viens juste de me réconcilier avec Amanda...

Eh bien, il ne manquait plus que ça.

– Santiana tu as entendu ce que je viens de dire ?

– Oui mais-

– Pas de mais, si je vois l'un d'entre vous, leur parler ou les voir, ça va très mal se passer.

Ils hochent la tête, j'espère que je me suis bien fais comprendre. Mon attention se porte sur Vincenzo qui me fixe depuis tout à l'heure.

– Quoi ? Je demande.

– Tu as ramené une femme ici ?

Je ne laisse rien paraître sur mon visage. Pourquoi est-ce qu'il sait tout ? Il va vraiment finir par me mettre dans la merde.

S'il découvre tout, je suis un homme mort.

– Qu'est-ce que tu racontes ?

– Toi qui est si soigné, tes cheveux sont décoiffés, on dirai que tu as remis ton tee-shirt en vitesse vu qu'il est à l'envers. Et tu sens la femme.

Une excuse, un truc vite. Nero et Santiana me regarde à leur tour, les yeux froncés. Mais Vincenzo est si sur de lui qu'il est impossible de lui mentir. Il est vraiment comme sa mère.

– Bien, Vincenzo tu as raison. J'ai ramené une femme ici.

Je n'ai pas le choix que d'avouer. Mentir enpirerai les choses.