Chapitre 32

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Pov Amanda

Je recule automatiquement en les voyant s'avancer. Mais je crois halluciner quand Vincenzo s'avance.

Mais il est suicidaire ?! Qu'est-ce qu'il croit pouvoir faire contre tous le monde ?!

Je prends son bras pour le reculer jusqu'à moi. Je lui demande s'il a une arme pour moi alors il me donne un glock. J'enlève le cran de sûreté, prête à me battre jusqu'au bout. Je jette un œil sur Vincenzo qui est autant déterminé que moi.

Je remarque que El corvo se dirige vers la sortie en emmenant la moitié des hommes avec lui. Moi qui pensait qu'il allait savourer le massacre qu'il allait créer. Le point positif c'est que maintenant ils sont moins nombreux.

C'est seulement quand El corvo et les autres franchissent la porte qu'il se jette sur nous. J'esquive le premier coup qui m'était destiné de justesse. J'ai à peine le temps de reculer que je cogne le torse d'un autre homme. Il n'a pas le temps de m'attraper à cause de mon coude que je lui assène au menton. Ils ne me laissent aucun temps de répit car maintenant cinq hommes sont autour de moi.

Putain de merde j'espère que Vincenzo s'en sort bien !

Je ne me suis pas encore servis de mon arme parce que j'ai jamais le temps de la sortir. Je sens soudainement quelqu'un me prendre fortement les poignets avant de mettre son bras contre mon cou. Je sais déjà que j'aurai dû mal à me libérer alors j'en profite pour prendre appuie sur le sol avant de sauter et donner mes deux coups de pieds aux hommes devant moi.

Pouvant enfin sortir mon glock, je le prends. Je place le canon je ne sais où sur l'homme derrière moi et tire. Je me détache de lui et envoie ma deuxième balle dans la tête.

Je peux enfin jeter un œil à Vincenzo. Plus d'hommes sont sur lui, tous les autres sont au fond, ils ne nous attaque pas je ne sais pas pourquoi fait c'est étrange.

Je n'ai pas à m'inquiéter pour Vincenzo, il a l'air de s'en sortir.

J'essaye de leur tirer dessus mais ils sont beaucoup trop rapides.

Je prends rapidement l'arme de l'homme que je venais de tuer. J'en aurai peut être besoin. Ma respiration se coupe quand je suis propulsé contre le mur qui est derrière moi. La violence me fait tomber par terre, je serre les dents à cause de la douleur mais me relève rapidement.

Sa main sur mon cou, l'un des hommes me fait quitter le sol. Mes deux mains sur son poignet, je le griffe, le frappe, le pince mais il ne la retire pas. J'ai de plus en plus de mal à respirer, il serre mon cou beaucoup trop fort. L'idée que j'aurai dû avoir depuis le debut me vient. Je balance mon pied pour qu'il atterrit en plein dans son entrejambe. Il se plie de douleur en me lâchant. Je profite de son moment de faiblesse pour prendre mon glock encore une fois et lui tirer dans la tête.

Ma main se pose sur mon cou par réflexe, j'aurai une sacré marque. Plus que trois hommes à abattre et je pourrai aller aider Vincenzo.

Je ne me suis jamais battue si intensément je crois, je suis éssouflée. Malheureusement, c'est loin d'être fini, je vois déjà les autres hommes se ramener. Je ne peux pas m'empêcher de regarder comment s'en sort, mais en voyant le corps d'un homme voler à travers la pièce, je suppose qu'il s'en sort pas mal.

Peut être que nous allions pas mourir finalement. J'ai bien dis peut être.

Je m'avance vers eux pour les attaquer. Ils n'ont pas l'air très content de ce que j'ai fais au deux autres. Je prends de l'élan pour asséner un coup de pied retourné à l'un d'entre eux jusqu'à ce que celui ci attrape ma cheville.

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