Chapitre 37

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Pov Vincenzo

Je me canalisais pour ne pas lui mettre mon point dans sa gueule. Je ne sais pas comment elle a su que j'étais ici et comment elle a fait pour entrer mais je vais rapidement la faire partir.

Je l'ai emmené dans le jardin pour pouvoir parler sans que personne nous entende. Je sais de quoi elle veut me parler et putain ça m'irrite.

– Tu peux me lacher maintenant ?

Je la lâche quand nous sommes assez éloignés. Elle croise ses bras contre sa poitrine, l'air énervée. J'hallucine, c'est moi qui devrait l'être là.

– Pourquoi t'es là ?

– Tu as bloqué mon numéro. Heureusement que Nero m'a dit où tu étais.

Ce petit con, je suis sur qu'il a fait ça pour me faire chier. Finalement je crois que je vais lui coller une balle dans le crâne ça sera plus rapide.

– J'en ai rien à foutre de toi Cilia, dégage.

– Mais c'est injuste ! Je t'ai dis que je ferai ce que tu veux si on pouvait encore passer au moins une nuit ensemble ! Personne ne m'avait donné autant de plaisir aller s'il te plait !

Je prends fermement sa mâchoire. Pourquoi est-ce qu'elle ne veut pas comprendre putain ? Si J'avais su qu'elle était comme ça je ne l'aurai jamais baiser.

– Attend... tu me fais mal-

– Je ne veux pas te baiser tu as compris ? Tu ne m'intéresses pas Cilia.

Ses yeux témoignent de sa peur mais j'en ai rien à foutre. Et encore là je me canalise parce que j'ai envie de la cogner.

– C'est à cause de cette fille ? C'est elle que tu baises maintenant ? Je ne te comprends pas ! Elle est plate comparé à moi Vincenzo !

Cette fois ci, le coup part tout seul. Elle tombe par terre à cause de mon poing que je viens de lui faire bouffer.

– Je n'ai jamais vu une pute qui a moins de dignité que toi, tu me dégoutes. Va faire la salope au près de quelqu'un d'autre. Si tu ne dégages pas crois moi que tu ne sortiras pas d'ici vivante.

Elle relève lentement sa tête, les yeux larmoyants. Sa pommette est ouverte et je compte bien lui faire plus si elle continue de me casser les couilles.

– Ah... j'ai compris tu l'aimes cette meuf hein ?! Tu m'as frappé juste parce que j'ai dis qu'elle était plate !

– Elle a tout ce que tu n'as pas. Regarde comment tu te fringues ! T'es pathétique parce que même après que je t'ai frappé, tu veux toujours que je te baise t'es complètement malade.

Elle se relève, titubant légèrement sur ses talons. Elle me dégoûte je n'ai même pas envie de la toucher. Mais je sais que si je demande aux hommes des Santos de la dégager ils ne le feront pas car ils n'ont aucun ordre à recevoir de moi.

– Sérieusement, je ne te demande rien de special ! Même ici devant tout le monde ça ne me dérange pas !

En levant la tête, j'apercois qu'Amanda nous regarde depuis la baie vitrée du salon, elle a les bras croisés. Je lui fais signe de venir, elle tombe bien.

Elle ouvre la baie vitrée pour s'avancer dans notre direction. Cilia la remarque et la regarde avec tellement de jalousie que ça en devient aberrant.

– Qu'est-ce qu'il y a ?

– Dis à tes hommes de la faire sortir.

Elle hoche la tête, faisant signe à l'un d'eux de venir. Cilia folle de rage, recommence à péter un plomb.

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