Chapitre 29

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Pov Vincenzo

J'ouvre mes paupières, à cause d'un bruit incessant à côté de mon oreille. Je me rends rapidement compte que c'est le téléphone d'Amanda. Je ne regarde pas l'auteur de l'appel pour raccrocher.

Fais chier.

Voulant relever ma tête, je me rends compte qu'il y a quelque chose qui me retient.

Elle a sérieusement sa main dans mes cheveux elle ? Mais elle se prend pour qui ? Son chien ?

Je la retire pour pouvoir me redresser. Moi qui ai le sommeil lourd, je ne comprends pas pourquoi sa sonnerie de téléphone m'a réveillé.

Si moi je suis réveillé alors elle n'a pas le droit de dormir.

Je prends une mêche de cheveux pour lui tirer le plus fort possible. Elle ouvre les yeux puis hurle comme si on l'avait battu.

Toujours à en faire trop.

- M-mais ça va pas ?!

- La prochaine fois mets ton téléphone en silencieux.

Elle me regarde, les yeux fatigués.

- Laisse moi tranquille. Je ne me sens pas bien.

Elle rabat sa couverture sur elle et me tourne le dos. Je m'allonge à côté d'elle, n'ayant pas envie de me lever maintenant.

- Vincenzo ? Tu peux me donner une couette dans l'armoire s'il te plait ?

- Hein ? Tu as déjà une couverture tu veux mourir de chaud ou quoi ?

Plus je la regarde, plus je remarque que son corps tremble. Elle tremble sérieusement de froid là ? Je fronce les sourcils car ce n'est pas normal.

Quand elle se retourne j'en profite pour poser ma main sur son front.

C'est bien ce que je pensais.

- Tu dois avoir au moins 39 de fièvre.

- J'ai envie d'un thé chaud, tu m'en fais un ?

Et puis quoi encore ? Elle croit vraiment que je vais m'occuper d'elle même si elle est malade ?

- Non, je descends.

Je ne lui laisse pas le temps de répliquer car je me dirige vers la porte.

- A-Attend moi !

Je soupire en me retournant. Elle a vraiment l'air dans le mal. Quand elle se met debout, je la vois commencer à tituber. Je me dirige dans sa direction avant qu'elle tombe pour la retenir.

- Merci...

- Tu ne dois pas te lever normalement, reste dans ton lit.

- Non, je veux un thé.

Mais qu'est-ce qu'elle est chiante et têtue ! Sachant qu'elle ne changera pas d'avis, je décide de la porter pour aller en bas.

La sentant encore trembler sur mes bras, je récupère son plaid qui est sur le fauteuil à côté de moi pour lui mettre.

- Merci... je savais que tu avais un bon cœur.

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