Chapitre 4

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Pov Amanda

Ça fait cinq minutes que je fixe ma tasse vide. M'imaginant les pires scénarios possible.

Et s'il me sanctionne pour une chose que j'ai pu faire ? Du genre... plus de carte... ou plus le droit de tuer jusqu'à nouvel ordre.

Lequel est le pire ? Entre arrêter de faire les boutiques et... Ne plus tuer ?

Bon... il ne faut pas non plus que je le fasse trop attendre. Je suis peut être sa fille mais il reste le parrain de cette mafia.

Je vais me faire niquer.

Je me lève de ma chaise en cherchant du réconfort dans le regard de ma mère.

– Courage, je suis sur que ce n'est rien.

– J'espère...

Je prends une grande inspiration puis pars me rendre dans le bureau de mon père.

Il ne peut pas me donner une grande sanction... je suis sa fille... Non, il en est capable, fille ou pas je reste celle qui travaille pour lui.

Merde merde. J'ai aucun moyen de me rassurer là !

Je traverse le couloir en hésitant toujours à faire marche arrière. Mais je sais que si je le fais, je vais regretter.

Aller ma grande, tu es une mafieuse ! Tu n'as peur de rien !

C'est avec courage que j'ouvre la porte du bureau pour directement tomber dans les pupilles de mon père.

Pourquoi il est si déstabilisant ?

Je referme la porte, me disant que j'aurai peut être du faire marche arrière.

Je m'avance pour me placer devant le bureau.

Évidement il n'y a pas de chaise sur laquelle je puisse m'assoir, nous devons toujours rester debout.

Mes yeux parcourent la pièce que je connais par cœur. Le bureau se trouve au fond de la pièce, une table basse avec deux fauteuils n'est pas loin de la porte. Des livres sont posés sur le grand meubles au fond. Le lustre s'occupe d'éclairer la pièce quand la nuit tombe. Sur ma gauche une grande fenêtre donne une vue sur la ville.

Le bureau est presque aussi grand que ma chambre.

– Tu paniques, Amanda ?

Il me sort de mes pensées en me posant cette question. Mes yeux retombent sur son visage.

Ça se voit autant que ça ?

– Non je ne panique pas.

– Le mensonge ça ne fonctionne pas avec moi.

J'empire ma situation ! J'ai juste envie de disparaître bordel de merde...

– Désolé père...

– Ce n'est rien. Bon, si je t'ai dis de venir c'est pour te dire quelque chose.

– Je t'écoute...

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