SEGRETO

Chapitre 21

Pov Ondine

Ma respiration devient plus saccadée. Mon cœur bat à une vitesse folle après ce que je viens de voir.

Il... il a tué Alessio...

Je m'en vais un peu plus loin, ne voulant pas qu'il me voit sinon c'est moi qu'il tuera. Je sors à l'extérieur, ayant besoin d'air pour respirer.

Je n'arrive pas à y croire...

Diana est parti, à part les hommes d'Alessio et son bras droit qui vient de le tuer, il n'y a personne. Je suis toute seule avec ce gros taré !

Je dois absolument partir, il faut que je m'en aille !

Tous ceux qui travaillent pour Alessio savent que son bras droit est bien plus puissant que lui. On sait à quel point cet homme est dangereux encore plus que nous le pensons. Seulement, il a rejoint la mafia assez tard mais il a quand même été son bras droit. Il obeïssait à Alessio, et rien qu'eux deux ensemble, ils étaient imbattables.

Mais moi, depuis que je suis là, j'ai toujours su qu'il n'était pas net. Je savais qu'il allait nous la faire à l'envers un jour ! Mais je ne voulais pas le croire.

Maintenant qu'Alessio n'est plus là, c'est lui qui va être à la tête de la mafia. Il détruira tout sur son passage.

Je dois prévenir tout le monde avec qu'il fasse reigner le chaos. Les Santos et les Mendoza doivent à tout prix l'arrêter.

Avant qu'il ne soit trop tard.

Je rentre à l'intérieur pour me rendre à la porte d'entrée. Je regarde partout, espérant qu'il ne soit pas dans les parages.

Il n'est plus dans le bureau d'Alessio.

Ce mec est tellement imprévisible ! Je dois vite me casser d'ici, il est un danger pour moi même.

Alors que je suis censé être de son côté.

J'enfile mes baskets, restant sur mes gardes sans pour autant paraître suspecte. Je me redresse sans avoir fait mes lacets, je suis bien trop presser pour ça.

Me rapellant que je n'ai pas les clés de voiture, je retourne dans le salon pour les récupérer.

Pensant que je vais enfin pouvoir me casser d'ici, je me fais interrompre :

– Tu m'as l'air pressée.

Je suis foutue...

Respire Ondine. Tu as juste à lui sortir une excuse bidon et le tour est joué...

Sauf qu'il est loin d'être débile...

Je me retourne, n'ayant pas le choix que de lui faire face. Il a de nouveaux vêtements, comment est-ce qu'il a fait pour se changer et se nettoyer en si peu de temps ?

Il a quelque chose dans son regard qui m'effraie, qui me déstabilise. Je ne craignais personne jusqu'à lui.

Ouais je le crains, il me fait flipper.

– Oui je suis pressé, mon copain m'attend je dois y aller !

La première chose qui m'est venue en tête. Je vois bien qu'il ne me croit pas une seule seconde. Je crois que je vais mourir.

– Ton copain tu dis ? Je ne suis pas dupe.

Je sais... c'est bien ça le problème. Je tente de garder un visage le plus neutre possible quand il s'approche. Je maintiens mon regard dans le sien, peu de personnes en sont capable.