Chapitre 34

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Pov Amanda

Je lève mes bras et ouvre ma bouche sans retenue pour bailler. J'ai trop bien dormis.

Hier, après être sortie de l'hôpital nous sommes rentrés chez nous, sauf Santiana et Vincenzo qui sont venus à la maison évidemment. J'avais proposé à Nero s'il voulait aussi mais il a refusé. En rentrant, j'ai directement été prendre une douche, je me sentais tellement sale. Je crois même que je me suis mis trois fois du shampooing dans mes cheveux. Ils étaient tellement dégueulasse, ils avaient traîner par terre.

Après nous avons mangés et Vincenzo et moi sommes montés dormir directement après.

Je remarque que Vincenzo est réveillé, il est sur son téléphone, comme d'habitude.

- Tu as bien dormi ? Je lui demande en passant mécaniquement ma main dans ses cheveux.

- Ouais, et toi ?

- Oui très bien.

Je suis surprise qu'il me laisse caresser ses cheveux. C'est depuis qu'il a rêvé de sa mère, peut être qu'elle lui faisait ça et que c'est pour ça qu'il me laisse faire

- J'attendais que tu te réveilles pour aller manger.

- Oh ? Pour qu'on mange ensemble ?

- Non parce que tu m'emprisonnais avec tes bras et je ne voulais pas te réveiller vu la journée d'hier.

Ah, je confirme que mes bras sont autour de lui. Je le lâche pour qu'il puisse se lever. J'avais un peu espoir qu'il veuille qu'on mange ensemble. Vincenzo restera Vincenzo.

- Ton regard me demande de t'attendre n'est-ce pas ?

Je souris car pour une fois, j'aime bien quand il lit dans mes yeux. J'hoche la tete, même si je sais qu'il partira sans moi. Je le vois soupirer mais il prononce :

- Dépêche toi.

Je me lève rapidement de mon lit, le contourne et apparaît devant lui. Je suis de bonne humeur aujourd'hui et lui aussi on dirai. 'Fin être de bonne humeur est un grand mot mais il n'est pas grincheux en tout cas.

En avançant dans le couloir, je jette un œil à sa blessure. Lui aussi a été recousu, je pensais qu'elle était plus grosse que ça. Je ne regrette pas d'avoir tant souffert pour lui en tout cas. Il est peut être chiant, mais c'est fou quand même. Au tout début je ne pouvais pas me le voir, mais maintenant je suis prête à mourir pour lui. C'est dingue, j'y aurai jamais cru. Je sais qu'il tient un tout petit peu à moi au moins parce que sinon il ne m'aurait jamais sauvé les deux fois où j'avais faillis y laisser ma vie.

En entrant dans le salon, je suis surprise de voir mon père assis sur le canapé. Rare sont les fois où il se pose devant la télé.

- Ça ne peut plus continuer, tu as entendu ce qui est arrivé à Diana ou pas ?! Demain je-

Il se fait couper par la personne avec qui il est au téléphone. Je crois que c'est Fernando, il parle de maman, qu'est-ce qu'il lui ai arrivé encore ?

- Demain je passe chez toi, il faut que ce soit fait dans la semaine.

Quand mon père raccroche quelques secondes après, je n'hésite pas à lui poser la question :

- Qu'est-ce qui est arrivé à maman ?

Il se retourne rapidement, je l'ai sûrement surpris. Il range son téléphone dans sa poche avant de rétorquer :

- Rien de grave.

- Dis le moi quand même. J'insiste.

Il me regard, sachant pertinemment que ça ne sert à rien qu'il me cache la vérité. Quand il s'agit de maman, je ne lâche jamais l'affaire.

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