Chapitre 28

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Louis Fowler

- Timothé...c'est le milieu de la nuit, je râle les yeux fermés.

Ses lèvres effleurent mon cou cherchant à me réveiller.

- C'est aussi le milieu de la vie, réplique-t-il.

- Quel est le rapport ? Maintenant juste dors.

Je le pousse sur le côté et lui jette la couette. Il râle mais finit par s'enrouler dedans. Allongés dans mon lit, on dort côte à côte. Mais monsieur ne veut pas dormir.

Il finit par se rendormir ce que je fais après m'être assuré qu'il dorme. Il est vraiment mignon quand il dort, ses petites joues toutes rouges dû à la chaleur de nos deux corps ainsi que ses cheveux décoiffés.

[...]

Je me sers mon chocolat chaud en regardant Timothé plier ses affaires assis sur le sol en tailleur

- Pourquoi tu fais ça par terre ?

- Je sais pas.

Il continue de les plier alors que je lève les yeux aux ciels. Je bois quelques gorgées avant de le rejoindre. Je m'assois à côté de lui en déposant ma tête sur son épaule silencieuse. Il dépose sa main sur ma cuisse avant de revenir sur ses affaires.

Plusieurs jours se sont écoulés depuis...notre baiser et notre dispute. On n'en a pas reparler. Complètement vidé d'énergie il était incable de retourner travailler malgré ses protestations j'ai donc posé une semaine de vacances pour nous deux.

Nous voilà tous les deux en jogging et sweat, comme deux chômeurs.

Je n'ai pas osé lui poser des questions sur la confessions qu'il a faîte pendant qu'il pleurait, je je ne sais même s'il s'en souvient. Je ne veux pas le brusquer.

- Arrête de réfléchir, tu me donnes mal à la tête, grince Timothé les yeux toujours vers le sol.

Je me décale pour ne plus le toucher, rassemblant mes genoux contre ma poitrine et demande:

- Est ce que Lukas sait ? Pour...tu sais ?

Il a une seconde d'hésitation avant de secouer la tête.

- Non. Personne ne sait.

- Mais..., il pourrait tu sais. S'en occuper ?

- Tu veux qu'il le tue ?

- Non..., fin si. Il le mérite ne me regarde pas comme ça ! C'est un pédophile et un violeur.

- Personne ne tuera personne. Et personne ne lui dira.

- Je disais ça comme ça moi, tu sais qu'il serait capable de le faire. Mais et puis pourquoi tu ne veux pas lui en parler.

- Parce que ce n'est r-

- Si tu oses dire que ce n'est rien je te frappe je te préviens.

- Je dis juste que je ne veux pas en parler. C'est tout. 

- D'accord.

Je me pince les lèvres, fixant un point imaginaire devant moi sans parler. Je sens son regard sur moi.

- Tu peux parler tu sais.

- Je sais !

Je dois avoir l'air d'un fou.

Il finit de plier ses vêtements et se lève. Je me lève à mon tour.

- Qu'est ce que tu as ?

- Rien.

- Tu es bizarre, est ce que tout va bien ?

- Je suis normal.

Je fais l'erreur d'abaisser mon regard vers ses lèvres quelques millièmes de secondes. Il me surprend et son sourire s'agrandit.

- Tu veux m'embrasser, réalise-t-il.

- Je ne ! Je-

Je cache mon visage dans mes mains le visage tout rouge pris la main dans le sac. Il éclate de rire et je le vois poser ses vêtements sur le canapé avant de s'approcher de moi.

Il saisit mes mains avant de les baisser lentement laissant mon visage visible.

- Si tu veux m'embrasser, ricane-t-il.

- Qui ne voudrait pas t'embrasser aussi, je râle.

- Et moi je veux embrasser que toi.

Je ne dis rien alors qu'il me parcourt du regard.

- Pourquoi tu ne l'as pas fait ?

- Parce que. Je ne sais pas si tu es à l'aise avec tout ça, et pis peut-être que tu ne veux pas qu'on te touche.

- Je ne suis pas en sucre. Je ne vais pas me casser.

- Mais...

- Et puis, tu as raison. Je ne veux pas qu'on me touche. Sauf si c'est toi.

Ils se rapprochent de moi laissant quelques centimètres entre nos deux corps. Sa tête se penche, son regard me scrutant. L'air moqueur disparaît pour faire place à quelque chose de plus intime et plus secret. Un silence nous entoure, on reste face à face avant que je n'avance ma main, la sienne, la saisis et la caresse. Il baisse les yeux vers le contact et souris.

Mon corps par en vrille. Je suis déconnecté de la réalité, je ne sais pas ce qu'il se passe, je ne sais pas quoi faire. Toutes mes pensées se volatilisent dès qu'il est là. Mon ventre est envahi d'une chaleur réconfortante et piquante tout comme mon cœur qui résonne dans mes oreilles, je retiens mon souffle. Mes yeux ne sachant pas où regarder. Il a l'air si calme à attendre que je fasse le premier pas.

Je me reconcentre et esquisse un pas en avant. Nos bouches ne sont qu'à quelques millimètres et je les franchis en posant ma bouche sur la sienne.

Ses lèvres s'entrouvrent doucement au contact et on s'embrasse en silence. Tous les deux les yeux fermés, on profite de ce baiser qui a le sentiment de l'espoir. Il se rapproche encore plus cherchant toujours plus de contact. J'ai les joues rouges et mon cerveau est officiellement mort tout comme mon cœur mais je continue.

Je passe mes bras derrière sa nuque, plus grand que moi il baisse la tête On se sépare quelques secondes nos lèvres sont presque collées avant de recommencer à s'embrasser. Ses lèvres bougent contre les miennes avec patience et douceur. Ses mains viennent se déposer sur mes hanches puis ses bras m'entourent et ses mains se rejoignent dans le bas de mon dos.

Je passe mes doigts sous son sweat pour venir caresser la peau de son dos. Je le vois frissonner et ses doigts se faufilent sous mon sweat pour venir caresser le bas de mon dos. Mon cœur fait un looping et manque de s'arrêter.

- Quand je t'embrasse...,j'ai l'impression de revivre, chuchote Timothé les yeux fermés.

Je souris, et embrasse sa joue brièvement. Il pose finalement sa tête dans mon cou, je hume son odeur si familière à mes sens.

—--

Dernier chapitre dans la réalité avant 4 chapitres ! Comme dit sur insta, les 4 prochains seront des flash back sur leur grosse dispute lors de leur jeunesse dû à ce qu'ils ont fait.

J'espère que vous avez aimé, j'aime beaucoup écrire les scènes de baiser, je trouve ça hyper intime surtout avec ces deux là et c'est toujours agréable !

On en parle sur insta !

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quickswallowww

Bye bye :)

Les ombres du lendemainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant