Kemel : Vas-y, rentre pas tard.
Moi : Euh, on vient de sortir, on rentre vers 22/23 heures.
Kemel : Vas-y.
Il n'a pas répondu et s'est contenté de raccrocher.
Quelques minutes plus tard...
On était au restaurant, on mangeait et on discutait. À un moment, Sarah a fait un snap de nous deux où on s'embrassait sur la bouche, mais à peine. Elle l'a envoyé à ses potes. On a passé une super soirée, je vous jure !
On était posées sur un banc, on parlait de tout et de rien, les meilleures soirées, c'est vraiment ça.
Sarah : Bébé, tu penses à avoir des enfants bientôt ou t'es pas prête ?
Moi : Non, pas du tout. Jamais.
Sarah : Vous en avez déjà parlé ?
Moi : Oui.
Après cette conversation, on a commencé à regarder nos anciennes photos, nos snaps et tout.
Sarah : Eh Tasnime, t'as vu ? Il m'a dit pourquoi il est allé au hebs, mais w'Allah, je sens qu'il me cache autre chose, c'est bizarre.
Moi : Je sais pas...
Sarah : Il était bizarre hier, même quand il a vu ta mère.
Moi : Ouais, j'étais hyper mal à l'aise.
Sarah : Moi aussi... Mais bon, on doit juste se faire des films, rien de plus.
Moi : Ouais, je pense aussi. Mais en y repensant, il ressemble trop à ma mère.
Sarah : Ouais, vraiment. C'est bizarre, hein ? Ils ont les mêmes traits.
Moi : Oui, c'est étrange.
Sarah : Eh, il est 00h45, j'ai même pas vu le temps passer !
Moi : Putain ! Il va me tuer !
Sarah : Hein ? Comment ça ?
Moi : Bah, je lui ai dit qu'on rentrait vers 22/23 heures et là il est minuit... - rigole -
Sarah : Ah, mais c'est pas grave, ololo. Tu lui dis que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas passé de moment ensemble et qu'on n'a pas vu l'heure passer. Mais la dinguerie, on rentre comment ? On est à l'autre bout de la ville - rigole -.
Moi : Ouais, je lui dirai - rigole - mais je sais pas comment...
Sarah : Bon, bah on va marcher hein - rigole -.
On a commencé à marcher, sauf qu'au bout de 5 minutes, on n'en pouvait plus.
Moi : Non, c'est bon, je suis essoufflée.
Sarah : Moi aussi, je suis morte là.
Et là, des jeunes se sont approchés de nous. Ils ont commencé à vouloir nous toucher. Ça m'a rappelé plein de mauvais souvenirs... À un moment, l'un d'eux a passé sa main sur ma poitrine et un autre sur celle de Sarah. Cinq minutes plus tard, on a entendu la voix de Naïm, qui s'avançait vers nous.
Naïm : Wesh les gars, vous faites quoi là ?
Il ne nous avait pas vus.
Un des gars : Ah, mec, on a trouvé de la frappe là.
Sarah : (mort le bras du gars qui était près d'elle) Naï...
Le gars a mis sa main sur la bouche de Sarah, et en quelques mots, Naïm a compris ce qui se passait. Son regard a viré au noir.
Naïm : ARRÊTEZ DE LES TOUCHER ! VOUS ÊTES FOU DANS VOS TÊTES ?!
Un des gars : Wesh, calme-toi Naïm. On a toujours fait ça, tu t'en fous d'habitude. T'as changé depuis que t'es sorti du hebs.
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Storie breviCette chronique est réelle, s'il vous plaît, je ne souhaite pas recevoir de haine ni de jugement. Je suis consciente de ce que j'écris, pas forcément de la manière dont vous le lisez.