Liés à Jamais: une histoire d'amour inaltérable

𝟎𝟓

kemel: on serait marié. tu n'aurais plus ton téléphone. je vais t'en acheter un autre ou il n'y aura que moi et y'a mère. personne d'autre, tu aşkım compris ?

moi:...

kemel: tu as compris ?

il ma serré la cuisse.

moi: oui, kemel...

Il a mordu sa lèvre et m'a embrassé sur le front. Nos parents ont vu ce baiser.

Père de Kemel : Ah, donc c'était bien vrai ce que tu nous avais dit, Kemel ?

Dire quoi ?

Kemel : Oui, Baba.

Père de Kemel : Je suis fier de toi, mon fils.

Kemel : Merci, Baba. (Il sourit.)

Nos parents ont continué à parler. Mes parents disaient des choses sur moi et ceux de Kemel disaient des choses sur lui.

Moi : Tu leur as dit quoi ?

Kemel : J'ai menti.

Moi : T'as dit quoi ?

Kemel : Euh, smehli. Je vais aller parler avec Tasnime, on revient vite.

Eux : D'accord, prenez votre temps.

Il s'est levé, m'a pris par la main (je ne l'avais même pas pris par la main), et nous sommes sortis. Il m'a collée contre le mur et m'a regardée droit dans les yeux.

Eux : D'accord, prenez votre temps.

Il s'est levé, m'a pris par la main (je ne l'avais même pas pris par la main), et nous sommes sortis. Il m'a collée contre le mur et m'a regardée droit dans les yeux.

Kemel : Maintenant que tu vas être à moi, tu vas m'obéir en tout, tu as compris ?

Moi : ...

Kemel : Je leur ai dit qu'on se connaissait depuis deux ans et que j'allais faire les choses bien avec toi. Bref, des paroles en l'air.

Moi : ...

Kemel : Je ne vais pas du tout faire les choses bien avec toi. Je vais te faire souffrir jusqu'à ce que tu veuilles quitter cette vie.

Moi : ... (J'ai baissé la tête, les larmes aux yeux.)

Kemel (remonte ma tête) : Ça sert à rien de pleurer, je ne t'ai encore rien fait. Tu pleureras quand je t'aurai fracassé la gueule.

Moi : Je... Je t'ai fait quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu me fasses ça ? (Les larmes coulent.)

Il a essuyé mes larmes et m'a embrassé dans le cou.

Kemel : Arrête de pleurer.

Moi (j'essuie mes larmes) : Réponds, s'il te plaît.

Kemel : ...

Il m'a pris par le cou et nous sommes rentrés. J'ai souri pour faire semblant. On est allés s'asseoir et on a passé la journée avec eux. Quand c'était l'heure de partir, sa mère m'a dit qu'elle m'aimait déjà comme sa fille et qu'elle espérait que je change son fils... Son père m'a complimentée en me disant : "Je crois en toi, je sais que tu sauras changer, benti." Ses sœurs m'ont fait plein de bisous et de câlins. Kemel, lui, m'a fait un câlin et un baiser sur le front, puis ils sont partis. J'ai rangé la table, et une fois fini, je suis allée m'endormir.

Le 25/09/20**

Voici la date de mes fiançailles... Une date que je n'oublierai jamais. J'étais assortie à Kemel. Nous étions tous les deux en bleu : moi dans une robe bleue et lui en bleu et blanc. Bien sûr, les fiançailles et tout le tralala étaient de style maghrébin. Ma famille et sa famille étaient là. Ses cousines me regardaient très mal, mais je ne les ai pas trop calculées. Nous étions assis sur le trône et nous devions aller danser devant tout le monde. Il m'a tenue par les hanches, et moi par son cou, et nous avons commencé à danser.