Naïm : Dis-lui qu'elle va bien souffrir, cette grosse pute, w'Allah, elle va voir !
J'étais choquée par ses paroles. Je commençai à trembler, les larmes aux yeux, incapable de garder mon téléphone en main.
Sarah : Mais ferme-la, w'Allah, tu ne vas rien faire ! Je te le jure, si tu la touches, je ne te pardonnerai jamais, Naïm.
Moi : Euh... Sarah, je t'appelle plus tard... Bisous, je t'aime.
Ma voix tremblait alors que je raccrochais. Une chaleur me monta à la tête, et un million de questions tourbillonnaient dans mon esprit. Je commençai à parler toute seule, tentant de me rassurer.
« Imagine qu'il trouve où je suis ? »
« Je suis toute seule, comment je vais faire ?? »
« Je vais mourir... »Je commençai à transpirer, me faisant une queue de cheval pour dégager mes cheveux. Je marchais de long en large dans la villa, essayant désespérément de ne pas penser à tout ça, mais c'était impossible. J'attendis anxieusement que mon téléphone sonne. Dès qu'il le fit, je me mis à courir à toute vitesse vers le salon, manquant de me blesser l'orteil en montant les escaliers. Essoufflée, je réussis enfin à répondre.
Moi : Allô ? (essoufflée)
Kemel : Wesh, tu fais quoi ?
C'était Kemel, qui m'appelait d'un numéro non enregistré.
Moi : Rien, et c'est à qui ce numéro ??
Kemel : T'inquiète, je reviens dans quelques semaines, peut-être quelques mois. Je ne serai pas en France.
Il y avait beaucoup de bruit et de la musique en fond, et je compris qu'il était en boîte ou quelque part. Je froncai les sourcils, mécontente.
Moi : T'es sérieux, là, Kemel ? Tu te fous de ma gueule, j'espère ? T'es où ?!
Kemel : Pas là.
Puis, j'entendis une fille dire : « Vas-y, raccroche, bébé, tu t'en fous d'elle. » Les larmes me montèrent aux yeux.
Moi : Kemel... (ma voix tremble) T'es sérieux ??
Kemel : Ouais.
Moi : Hmm... J'ai plus rien à te dire. T'es qu'un fils de pute.
Je pleurais, la voix faible.
Kemel : Attends, quand je rentre, on va voir qui est le fils de pute, grosse pute va.
Je raccrochai et bloquai son numéro ainsi que celui de la fille. En larmes, je me dirigeai vers la cuisine. Chaque fois que je ne me sentais pas bien, je mangeais, c'était devenu une habitude. À cause de ça, je prenais beaucoup de poids, mais je me préparai des frites congelées, que je mis dans du pain avec de la sauce. Je retournai au salon et lançai Netflix, jetant un coup d'œil à mon ventre. Les larmes revinrent, et je m'essuyai le visage avant de manger.
Quelques minutes plus tard, je m'endormis sur le canapé, mais je me réveillai à 3h25, épuisée. J'avais des migraines, des douleurs inexplicables au ventre et une forte douleur au niveau du vagin. Je me levai avec difficulté et commençai à monter les escaliers. Tout était flou, et les marches semblaient se déplacer sous mes pieds. Je perdais l'équilibre sans comprendre ce qui m'arrivait, puis, soudain, je tombai dans les escaliers...
Trou noir...
Je me suis réveillée sur le canapé, perplexe. Devant moi se tenait un garçon que je n'avais jamais vu auparavant. Il était habillé en noir et blanc, arborait un look soigné et avait les cheveux noirs. Ses yeux bruns foncés, remplis d'intensité, attiraient l'attention. Une cicatrice, manifestement faite avec un couteau, marquait son cou. Il était grand, musclé, et sa peau bronzée lui donnait un charme indéniable. Je dois l'admettre, il était vraiment beau.
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ContoCette chronique est réelle, s'il vous plaît, je ne souhaite pas recevoir de haine ni de jugement. Je suis consciente de ce que j'écris, pas forcément de la manière dont vous le lisez.