Moi : Arrête de pleurer, je t'ai dit que je ne voulais pas de cet enfant.
Keyna : Moi, je ne veux pas avorter.
Je me suis détaché d'elle.
Moi : Je ne me sens pas prêt à être père. Je pourrais pas élever un enfant.
Keyna : T'es sérieux, là ?!
Moi : Ouais.
Keyna : Regarde bien ce que je vais faire, t'es pas prêt ! Wallah, tu me dégoûtes, Kamel. T'es qu'un mec sans cœur, tu veux juste enlever ce que les femmes ont de plus précieux ! Tu me dé-
Je l'ai embrassée pour la faire taire, elle criait trop. Elle m'a embrassé en retour, et mes mains sont devenues baladeuses. Elle a commencé à m'embrasser dans le cou et a retiré son débardeur. J'ai enlevé mon pull, je l'ai prise et l'ai posée sur le canapé. Je descendais mes baisers jusqu'à ses parties intimes. J'ai retiré mon pantalon, prêt à aller plus loin, mais mon téléphone s'est mis à sonner. Je n'ai pas répondu.
Keyna : C'est qui ?
Moi : J'en sais rien, tais-toi.
J'ai retiré sa culotte et j'ai pénétré. Elle a commencé à gémir, mais moi, je restais silencieux. Je devenais de plus en plus intense, mais le téléphone n'arrêtait pas de sonner.
Moi : Putain, fait chier.
J'ai remis mon caleçon et mes vêtements, attrapé mon téléphone et répondu. C'était Tarik.
Moi : Allô, y'a quoi ?
Tarik : Euh, frangin... Tasnime est dans la salle de bain depuis une heure, et elle n'est pas ressortie.
Moi : Comment ça ?!
Tarik : Je sais pas, elle répond pas et elle a verrouillé la porte.
Moi : J'arrive.
Keyna : C'était qui ?
Moi : Le cousin de ma femme.
Keyna : Ta femme ? Mdr !
Moi : Commence pas, frère.
Keyna : On verra bien...
Moi : Ferme-la.
J'ai pris mes clés et mon téléphone et suis sorti sans fermer la porte. Je suis monté dans ma voiture, j'ai démarré en trombe. Je stressais comme jamais, je sentais que quelque chose clochait. J'ai appelé Tasnime vingt-cinq fois, mais aucune réponse. Pendant tout le trajet, je l'ai harcelée d'appels, rien. J'ai fumé trois joints d'un coup pour calmer mes nerfs. C'est là que j'ai réalisé que j'avais fait une énorme erreur en la laissant seule.
En arrivant à la maison, je me suis garé en urgence et j'ai frappé à la porte. Sa mère m'a ouvert, elle n'avait pas l'air inquiète pour sa fille. Elle me dégoûtait. Je suis monté en courant vers la chambre, où se trouvaient Tarik, ses cousines et ses tantes, tous en larmes.
Tarik : Elle ne répond plus depuis une heure, frère...
Il avait les yeux rouges, dévasté. Je ne savais pas quoi dire. J'ai donné un coup de pied à la porte de la salle de bain, rien. J'ai réessayé, une deuxième fois, une troisième... et enfin, la porte s'est ouverte. Là, je l'ai vue, allongée sur le sol, se vidant de son sang. Ses bras et ses cuisses étaient ouverts, son teint était pâle, et ses lèvres étaient devenues blanches. J'aurais jamais dû la laisser seule. J'aurais dû rester avec elle. Je n'aurais jamais dû lever la main sur elle. Mon cœur battait à tout rompre, mon visage était figé, sans expression. Elle était là, au sol, dans une mare de sang, avec encore les marques de mes coups.
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KurzgeschichtenCette chronique est réelle, s'il vous plaît, je ne souhaite pas recevoir de haine ni de jugement. Je suis consciente de ce que j'écris, pas forcément de la manière dont vous le lisez.