Liés à Jamais: une histoire d'amour inaltérable

𝟐𝟏

Kylane : Écoute, Tasnime, quand t'es partie, je suis parti en couille. J'ai changé, j'ai commencé à parler avec des meufs, mais c'était pour essayer de t'oublier. Mais ça n'a pas marché.

Moi : Et là, pourquoi tu les as encore sur ton téléphone ?

Kylane : Je devais les supprimer, mais j'ai oublié, par Allah, Tasnime.

Moi : Commence pas à jurer pour rien.

Kylane : Mais par Allah, c'est vrai.

Moi : Laisse-moi lui parler maintenant.

Kylane : Tasnime...

Je n'ai pas cherché à comprendre. J'ai appelé la fille qu'il avait renommée « Soukaina » avec un cœur blanc.

Appel entrants avec Soukaina.

Soukaina : Ouais, allo bébé ?

J'ai froncé mes sourcils.

Moi : C'est pas ton chéri, c'est sa meilleure shab, j-

Soukaina : T'es qui, toi ? Pourquoi t'as le téléphone de mon pelo ? Tu veux que je t'égorge, ta mère, ou quoi ? Trace ta route.

Moi : Ta gueule, arrête de débiter pour rien. Bref, tu connais Kylane depuis quand ?

Soukaina : C'est quoi ton problème, toi ? Tu veux te manger des tartes ? Salope, va, la fin de ta mère, la pute. Reste plus avec mon pelo sinon, par Allah, je vais te faire manger des zeub.

Ça s'attendait qu'elle venait du sud.

Moi : Mais t'as serré cousine ? Je veux juste te parler, zen, calme tes nerfs.

Soukaina : Parle.

Moi : Tu connais Kylane depuis quand ?

Soukaina : Deux mois, pourquoi ?

Moi : Et vous vous êtes déjà vues ?

Soukaina : Pourquoi ?

Moi : Réponds, heichik.

Soukaina : Dis pourquoi d'abord.

Moi : Après. Donc vous vous êtes vues ?

Soukaina : Ouais, c'était gavé bien.

Moi : Me raconte pas ta vie, heichik. Bref, et la prochaine fois que vous vous voyez, prends au moins la peine de fouiller son penave, heichik. Il m'envoie encore des messages.

Soukaina : Hein ? T'es qui, toi ?

Moi : Son "ex".

Soukaina : Fils de pute, qu'il est ! Ajoute Snap maintenant.

Moi : Vas-y, vas-y.

Soukaina : Merci de me l'avoir dit.

Moi : Allez, bref, j'ai encore d'autres chiennes à aller parler.

Soukaina : Comment ça, d'autres ?

Moi : Je t'explique après.

Soukaina : Vas-y, bslema.

Moi : Selem.

Bip bip bip...

Si seulement je savais qu'elle et moi, on...

J'avais les nerfs, et quand j'ai les nerfs, je ne me rends pas compte de comment je parle. Tellement j'étais énervée, je tremblais des mains. Kylane ne disait rien du tout. Il me regardait. J'ai directement appelé une autre meuf, « Rania. »

Appel entrants avec « Rania. »

Rania : Allô ?

Moi : Oui, allô ?