Moi : Qu'est-ce que tu veux ?
Kamel : Qu'est-ce que t'as, frère ?
Moi : Qu'est-ce que j'ai ?
Kamel : Ouais.
Moi : Vas-y, parle pas avec moi, lâche-moi.
Kamel : Non, dis-moi ce que t'as.
Il regardait mes lèvres.
Moi : Lâche-moi.
Kamel : Tasnime.
Je ne fais que le regarder.
Kamel : C'est elle qui est venue vers moi...
Moi : T'as pas dit non, tu ne l'as pas repoussée, tu as continué.
Kamel : (soupir)
Moi : Lâche-moi maintenant.
Kamel : Reste ici.
Moi : Non, je ne veux pas te voir, tu me dégoûtes.
Kamel : Dors avec moi.
Moi : Non, lâche-moi.
Il m'a tirée sur lui, si bien que j'étais sur lui. Il a mis sa main sur ma joue tout en me regardant droit dans les yeux.
Moi : Arrête, ne me touche même pas.
Kamel : Je ne veux pas dormir seul, Tasnime.
Moi : Tu n'as qu'à aller dormir avec Marwa.
Kamel : Tais-toi, je veux dormir avec toi.
Moi : Pas moi.
Kamel : Menteuse, tu meurs d'envie de dormir avec moi.
Moi : Tu crois que t'es qui ?
Kamel : L'homme que je suis.
Moi : Tu me dégoûtes.
Il passe ses mains dans mes cheveux en rapprochant ses lèvres des miennes.
Moi : Qu'est-ce que tu fais là ?
Kamel : Tu parles trop.
Moi : Je veux juste que tu me lâches.
Kamel : Et moi, je ne veux pas te lâcher. On fait comment maintenant ?
Moi : Tu me saoules.
J'ai arrêté de me débattre face à Kamel. Peu importe combien de fois je me débattrais, il ferait toujours ce qu'il a dans la tête.
Quelques minutes plus tard, il passait son temps à essayer de me faire rire, à me parler, et même à me "draguer", mais je lui tournais toujours le dos. Pendant que je prenais ma douche, il est entré.
Kamel : Après ta douche, prépare-toi, on sort.
J'ai cru rêver en entendant ça.
Moi : T'as dit quoi là ?
Kamel : On sort.
Moi : Nous deux ?
Kamel : Non, moi et ton pied, t'es trop conne.
Moi : Tais-toi, t'es bizarre.
Kamel : Parle bien. Non, je veux juste sortir avec toi.
Vraiment trop bizarre, lui.
Moi : Qu'est-ce que tu as encore fait ? Passe-moi une serviette dans l'armoire.
Kamel : Mais je n'ai rien fait, frère. Je veux juste sortir avec ma femme, c'est tout.
Il me donne la serviette sans regarder mon corps. Je prends la serviette, l'enroule autour de mon corps et sors de la douche.
Moi : Ah, parce que je suis ta femme maintenant ?
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Historia CortaCette chronique est réelle, s'il vous plaît, je ne souhaite pas recevoir de haine ni de jugement. Je suis consciente de ce que j'écris, pas forcément de la manière dont vous le lisez.