Naïm : Pourquoi vous êtes venus en fait ?
Moi : Longue histoire.
Naïm : C'est ton mari, Kamel ?
Moi : Oui.
Naïm : Vas-y, hier, mes potes ne savaient pas qui vous étiez, hein. Je les ai bien remis à leur place.
Sarah : Qu'ils sachent ou pas, ils n'ont pas à faire ça, Naïm.
Moi : Je m'en fous, ils n'ont pas à faire ça.
Naïm : Bref, ça va être l'heure de la prière, je vous dépose, après je vais à la mosquée.
Moi : OK.
Il nous a ramenées au quartier et est reparti.
Sarah : Viens chez moi madame, je prie, puis on regarde un film et tout.
Moi : Non, je dois rentrer chez ma mère, désolée.
Sarah : Vas-y.
Après ça, je suis rentrée chez moi et elle chez elle. Quelques jours ont passé, je sortais tous les jours avec Sarah. Kamel m'envoyait de temps en temps des messages. Un soir, il était environ 23h10. J'étais dehors, seule, assise sur un banc, en train de parler à Sarah sur iMessage. Soudain, je sens quelqu'un me tirer les cheveux et m'emmener de force dans sa voiture. Je ne comprenais rien. Il continuait de tirer mes cheveux, au point que j'en sentais s'arracher. Il m'a jetée dans la voiture et a commencé à crier...
Kamel : POURQUOI TU GÂCHES MES PLANS COMME ÇA, SALE PUTE ?
Moi : Je... je n'ai pas envie...
Kamel : Tous les petits fils de pute qui t'ont touchée, je vais les niquer un par un devant toi !
Il a démarré la voiture. Entre-temps, il m'avait lâchée et a conduit jusqu'à N*******.
Moi : S'il te plaît, fais pas ça Kamel...
Je pleurais, je tremblais de partout, je ne savais plus quoi faire. Je vous jure, j'étais impuissante face à lui.
Kamel : C'est personne pour toi, tous ces fils de pute. Maintenant laisse-moi faire et ferme ta gueule.
Il est sorti de la voiture, m'a enfermée dedans et s'est avancé vers les bâtiments, jusqu'à celui de Naïm. C'est là que je l'ai aperçu, et j'ai paniqué. J'avais peur que quelque chose arrive à Naïm, car je savais que Sarah ne s'en remettrait pas. Kamel a sorti son arme et a tiré dans la jambe de trois potes à Naïm.
J'entendais Naïm crier. J'ai commencé à hurler, mais je ne pouvais pas sortir de la voiture, car Kamel avait pris la clé. Naïm a alors sorti son arme et a tiré deux fois dans la jambe de Kamel. Il a pris deux de ses potes, les a mis dans son bâtiment, puis est revenu chercher son autre ami. Kamel gémissait de douleur, allongé par terre. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Kamel a finalement pris la clé et a ouvert la porte. Je me suis précipitée pour sortir et j'ai couru vers lui. Je tremblais de partout, des gens commençaient à se diriger vers nous. Kamel perdait beaucoup de sang.
Moi : Kamel - pleure -
Kamel (me regardant) : J'vais... le baiser.
Je secouais la tête en signe de refus, j'essayais de le relever, mais il était trop lourd, et il ne tenait plus debout. Je pleurais encore, mon cœur battait à tout rompre.
Moi : Kamel, essaie de te lever, s'il te plaît.
Kamel : Pourquoi... tu réagis comme ça... alors qu'on ne s'aime pas, Tasnime ?
Moi : Arrête de poser des questions, fais ce que je te demande, s'il te plaît.
Kamel : (se lève avec difficulté)
VOUS LISEZ
Liés à Jamais: une histoire d'amour inaltérable
Krótkie OpowiadaniaCette chronique est réelle, s'il vous plaît, je ne souhaite pas recevoir de haine ni de jugement. Je suis consciente de ce que j'écris, pas forcément de la manière dont vous le lisez.