Tas : Je pense que je suis enceinte...
Moi : Ehhh, OMG, jure ma vie ??? On va faire les tests tout de suite, OMG, je vais avoir une nièce ou un neveu !!
J'étais trop excitée, loin de me douter de ce qui allait suivre...
Tas : Oui, mais...
J'ai tout de suite senti à sa voix qu'elle n'allait pas bien.
Moi : Mais quoi ? Dis-moi, Tasnime.
Tas : Je vais avorter.
Moi : Pourquoi ? Déjà, Tasnime, est-ce que Kemel est violent avec toi ?
Tas : Je suis pas prête à être mère, et non, Kemel n'est pas du tout violent avec moi.
Moi : T'es sûre, Tasnime ?
Tas : Bah oui, pourquoi tu dis ça ?
Moi : J'ai entendu une conversation avec un gars, il disait qu'il allait me faire la même chose qu'il t'a fait, je sais pas quoi.
Tas : Hein ? Il m'a rien fait, à moi.
Moi : Arrête de mentir.
Tas : Tu vas m'énerver ! Pourquoi je mentirais ?
Moi : Il a peut-être une autre femme alors ?
Tas : J'en sais rien. Bref, ciao.
Moi : Attends, viens à l'hôpital de ****, chambre ***.
Tas : Ok.
Après ça, on a continué à parler, et un moment plus tard, je l'ai vue arriver dans la chambre.
Tas : Il t'a touchée ?
Moi : Il voulait, mais al hamdoulillah, il l'a pas fait. En fait, il m'a dit : "Soit je te tape, soit je te viole." Ni une ni deux, j'ai dit que je préférais qu'il me frappe, quitte à mourir sous ses coups. Je m'en fichais.
Tas : ...
Moi : T'es enceinte de combien de semaines ?
Tas : Une semaine.
Moi : Tu veux vraiment pas le garder ?
Tas : Non. Mon ventre se voit ?
Moi : Pas du tout, ça ne se voit pas.
Tas : Parfait. Demain, je vais à la pharmacie pour prendre des pilules. Kemel ne doit surtout pas le savoir.
Moi : Ok, fais ce que tu dois faire.
Après ça, on a continué à parler, et à un moment, Naïm est entré dans la chambre.
Après avoir parlé avec Sarah, j'ai reçu un message de Kemel qui me disait de venir à son hôpital. Je n'ai pas compris pourquoi, et je n'ai répondu qu'un "ok" froidement. Avant de partir, j'ai fait un câlin à Sarah et je lui ai bien sûr demandé de ne dire à personne que j'étais enceinte. Sur le chemin, comme une touriste, j'ai dû demander à des gens la route. En arrivant à l'hôpital, je suis entrée dans sa chambre et j'ai vu plusieurs joints déjà terminés par terre. Il m'a regardée et m'a fait signe de venir. Je me suis approchée de lui. Il semblait analyser mon visage.
Moi : Pourquoi tu m'as dit de venir ?
Kemel : Je galère à mort.
Moi : Ok, et moi je fais quoi dans tout ça ?
Kemel : Ta gueule.
Moi : D'accord.
Kemel : C'est toi qui a dit à Naïm où j'étais ?
Moi : ...
Kemel : RÉPONDS !
Moi : acquiesce de la tête
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Liés à Jamais: une histoire d'amour inaltérable
Short StoryCette chronique est réelle, s'il vous plaît, je ne souhaite pas recevoir de haine ni de jugement. Je suis consciente de ce que j'écris, pas forcément de la manière dont vous le lisez.