Naïm : HEIN ?? IL EST OÙ TON FILS DE PUTE DE MARI ???!!!
Moi : Je sais pas...
Naïm : Appelle-le tout de suite ce fils de pute, j'vais le baiser ! Vous attendez quoi pour commencer à chercher ? Par الله, s'il la touche, je le tue, quitte à retourner au hebs, je m'en fous !
Les gars se sont dispersés pour chercher. J'ai pris mon téléphone et j'ai essayé d'appeler Kamel, mais il ne répondait pas.
Moi : Il répond pas...
Naïm, énervé, est parti chercher quelque chose et on a embarqué dans la voiture. Il a démarré en trombe, enchaînant les joints, roulant à une vitesse folle. Je savais même pas où on allait.
Quatre heures plus tard, il faisait bien jour, quand j'ai enfin reçu un message de Kamel.
Kamel : Je sais que t'es avec Naïm. Ose lui dire un truc et je te tue, Tasnime. Dis-lui juste que ça sert à rien de chercher, on n'est plus en France.
Moi : Comment ça vous êtes plus en France ? Vous êtes où ??? Quitte à mourir pour retrouver ma meilleure amie, j'en ai rien à foutre de toi.
Kamel : T'as cru que j'allais te dire où on est ? T'es folle. W'الله, si je t'envoie une localisation, je l'enlève direct, alors sois vive.
Moi : OK, envoie.
Il m'a envoyé la localisation, je l'ai capturée et je l'ai montrée à Naïm. Il m'a remerciée et a immédiatement pris la route. Kamel était en Belgique. Je passe les détails du trajet.
Arrivés en Belgique, je dormais quand j'ai senti qu'on me réveillait.
Naïm : Oh, lève-toi, on est arrivés... enfin, pas exactement là où ils sont, mais j'ai besoin de chercher quelque chose.
Moi : Hmm...
Il est sorti de la voiture, je sais pas où il est allé, et environ 30 minutes plus tard, il est revenu avec un sac.
Naïm (au téléphone) : Ouais, allô ?... J'ai récupéré ce que j'avais à prendre. Vous êtes déjà arrivés ?... Vas-y, j'arrive dans quelques minutes.
Moi : On va où ?
Naïm : Heichek, rendors-toi, arrête de poser des questions.
Moi : Mais dis-moi, on va où ?
Naïm : Chez l'autre fils de pute, Kamel.
Moi : OK... Pourquoi t'étais bizarre la dernière fois ?
Naïm : Ewa, ferme ta gueule.
Je lui ai posé des questions, mais il répondait pas. Après quelques minutes, on est arrivés devant un bâtiment. Naïm a toqué à une porte en cachant la caméra de la sonnette avec son doigt pour que Kamel ne voie pas qui c'était.
Kamel a ouvert la porte, et là, Naïm n'a pas hésité. Il lui a tiré deux fois dans les jambes. Kamel s'est effondré immédiatement. Tous les gars sont entrés dans l'appartement, ont tout saccagé, cherchant de l'argent et de la drogue. Pendant ce temps, Naïm a trouvé Sarah, en pleurs, le visage meurtri, avec des bleus partout sur son corps. J'étais choquée de la voir dans cet état. Kamel gémissait au sol, et deux autres gars ont tiré encore deux fois sur ses jambes. Je tremblais de partout, incapable de réagir. Je suis allée vers Sarah, l'ai prise dans mes bras et l'ai couverte de bisous, elle pleurait à chaudes larmes. Puis Naïm l'a prise et m'a dit d'aller voir mon « mari ».
Je suis allée vers Kamel, qui saignait abondamment et gémissait de douleur. Je tremblais, perdue, ne sachant plus quoi faire.
Naïm : Alors, tu disais quoi, fils de pute ?!
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Historia CortaCette chronique est réelle, s'il vous plaît, je ne souhaite pas recevoir de haine ni de jugement. Je suis consciente de ce que j'écris, pas forcément de la manière dont vous le lisez.