Chapitre 20 Alvaro

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Quelques minutes plus tôt.

Mon téléphone sonne, je vois qu'un des prospects de garde, essaie de me joindre.

— Oui Diego, que me veux tu ?

— J'ai un certain Dantel El Greco qui veut vous voir, il dit qu'il est votre père.

— Rassure toi, il ne l'est plus depuis bien longtemps. Dis lui de repartir, je ne veux pas le voir.

— Il menace de défoncer la porte avec son véhicule.

— Il en serait bien capable cet abruti. Fais-le entrer, j'envoie Tomás à sa rencontre. Inutile qu'il traine seul dans mon domaine.

— Il n'est pas seul, Président, il y a aussi un certain Ruben et trois gardes du corps armés.

— Dis à Dantel que s'il veut pénétrer chez moi, qu'il laisse ses gorilles à l'entrée ou qu'ils déposent leurs armes, c'est non négociable.

— Bien Prés, je lui dis.

J'entends que mon ordre est répété.

— C'est bon Prés, ils vont arri... attendez ! vous n'avez pas le droit madame !

— Luna ! je te retrouverai ! Je t'en fais la promesse ! crie la voix de mon frère.

— Diego ! Qu'est ce qui se passe bon sang ! crié-je au téléphone.

— C'est l'amazone, Prés ! Elle vient de s'enfuir avant que le portail ne se referme.

Je lâche mon téléphone qui atterrit au sol, explosant au passage. Nous venons de sortir de l'église Ivan, Tomás et moi, laissant seule Marta, en larmes.

— Qu'est ce qui se passe ? me dit Ivan.

— Mon frère connait l'amazone, son vrai prénom est Luna, fais je dans un murmure.

— Ton frère ? Luna ? Explique-nous, on ne te suit pas.

— Amazone vient de s'enfuir, mon frère vient de lui crier qu'il la retrouverait, il la connait, il l'a appelé Luna.

— Nom d'un chien, ça ne sent pas bon ! Ça pourrait expliquer beaucoup de choses sur son comportement ! termine Tomás.

— J'espère que cet enfoiré ne lui a pas fait de mal sinon je le crève comme un chien !

J'ai accéléré le pas pour aller moi-même à la rencontre, de mes « évités », mes deux hommes sur les talons.

Nous arrivons à leur hauteur avant qu'ils ne se dirigent dans la mauvaise direction, c'est-à-dire notre villa. Ils n'ont pas besoin de visiter, notre entrevue va être brève.

— Dantel, Ruben, fais je.

— Bonjour mon fils.

— Cette dénomination tu l'as perdue le jour où tu as voulu me tuer.

— Allons voyons, ne pourrions-nous pas enterrer la hache de guerre ?

— Ce que je rêve d'enterrer, ce n'est pas la hache, je peux te l'assurer !

— Tant de véhémence, mon dieu !

— Crois moi que s'il y en avait un, tu pourrirais déjà en enfer. Que fais-tu ici ? Que me veux-tu ?

Ruben lui coupe la parole avant qu'il n'ait pu dire quelque chose.

— Pourquoi Luna était chez toi ?

— Je ne vois pas de qui tu parles.

— Je crois au contraire que tu vois très bien de qui je parle.

Amazon Devil's ( En réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant