PROLOGUE

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Voici une version corrigée et révisée de ton texte pour le rendre plus fluide et cohérent :

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Les punitions ne sont jamais exagérées. Elles sont plutôt subordonnées : elles peuvent être violentes ou douces.

Cependant, « douce » ne signifiait pas pour autant qu’elle était apaisante pour la personne qui la recevait. Non, elle n’excluait pas la douleur. Parfois, il s'agissait de recopier une centaine de pages, jusqu’à ne plus sentir ses propres doigts.

Olivia Jeannette Jedusor était souvent contrainte d’intervenir face aux punitions que son mari infligeait à leur fils. Ce dernier saignait beaucoup, pleurait souvent. Il était le souffre-douleur de son père, qui n’hésitait pas à le frapper violemment avec une règle de vingt centimètres sur les bras.

Tom Jedusor avait eu le malheur de naître dans une famille modeste, mais liée par le sang à la célèbre maison Serpentard. Pourtant, son père, Andrew Jedusor, estimait que Poudlard était beaucoup trop clément en matière de punitions ou dans la rigueur de ses cours.

Adolescent, Tom avait rêvé de se rendre à Poudlard pour découvrir cet immense château dont toute sa famille parlait. Pourtant, même s’ils vivaient eux-mêmes dans un manoir luxueux, il avait trouvé cette vie monotone pour un jeune sorcier de 19 ans, incapable de trouver une véritable occupation.

La plupart du temps, il était accaparé par des tâches ménagères ou subissait les injures de son père. Il avait fini par prendre l’habitude de garder la tête haute et de soutenir son regard, sans jamais le fuir.

– Baisse la tête, Tom ! Je ne veux pas voir ton regard plein de pitié !

Tom pensait parfois que son destin était scellé : il mourrait dans ce château, victime des mêmes châtiments que ses enfants subiraient à leur tour. Pourtant, il restait enfermé dans sa chambre, perdu dans ses pensées. Il ne pleurait pas. Il rêvait, au contraire, de devenir un sorcier puissant et redoutable.

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Poudlard Express – Voie 9 ¾

La locomotive démarra, emportant les élèves en direction de Poudlard. Le paysage défilait, toujours aussi magnifique : montagnes et forêts baignées de vert.

Harry James Potter, âgé de 17 ans, avait la tête collée contre la vitre. Ses cheveux noirs et ses yeux verts fixaient l’horizon, perdu dans ses pensées.

– Regardez ! C’est le manoir des Jedusor !

Hermione montrait du doigt l’immense demeure qui projetait son ombre à l’intérieur de la locomotive.

– Enfin, tu as trouvé à qui appartient ce château, Hermione, lança Ron avec curiosité.

– En fait, ce château appartient aux Jedusor. C’est un lieu entouré de mystère, mais récemment, des informations ont révélé que leur fils ferait son entrée à Poudlard… cette année, en même temps que nous.

Harry et Ron échangèrent un regard perplexe.

– Attends, Hermione, dit Ron, c’est possible ça ? De rentrer à Poudlard aussi tardivement ?

Hermione soupira et referma son livre avant de se tourner vers Harry.

– Oui, Ron. Le fils des Jedusor est arrivé une semaine avant nous. Il a été évalué pour déterminer à quelle maison il serait attribué. Ce qu’on sait, c’est qu’il est déjà très expérimenté dans le domaine de la magie.

Harry hocha la tête, mais resta silencieux.

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Tous les élèves étaient réunis dans la Grande Salle. Harry, Ron et Hermione étaient près de l’estrade. L’ambiance était animée, les discussions allaient bon train.

Dumbledore se leva et s’avança au centre de l’estrade. Sa voix résonna dans toute la salle :

– Chers élèves de Poudlard, bienvenue pour une nouvelle année. Comme vous le savez peut-être, un nouvel élève nous rejoint. La famille Jedusor n’avait pas envoyé d’enfant ici depuis plus de vingt ans. Aujourd’hui, nous accueillons leur descendant… Tom Jedusor.

Tous les regards se tournèrent vers l’entrée de la Grande Salle, où Hagrid était apparu. À ses côtés se trouvait un jeune homme au regard sombre et distant.

Harry l’observa intensément. Ce garçon, sûrement plus âgé que lui, avait une allure mystérieuse et semblait porter un lourd passé.

– Harry, tu es en train de baver, murmura Ron en désignant la commissure de ses lèvres où de la salive perlait légèrement.

Dumbledore reprit :

– Tom Jedusor a été attribué à la maison Serpentard. Je compte sur vous, Serpentard, pour l’accueillir comme il se doit.

Tom se dirigea vers la table des Serpentard et s’y installa, sous le regard attentif de tous.

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La table était remplie de mets appétissants, mais Harry jouait distraitement avec sa nourriture.

– Il est plutôt discret, ce garçon, fit remarquer Ron.

Hermione, Harry et Ron jetèrent un coup d’œil à la table des Serpentard, où Tom mangeait à peine, perdu dans ses pensées.

– Tu ne manges pas non plus, Harry ? demanda Hermione.

– Non, je n’ai pas très faim…

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Dans le dortoir des Gryffondor, Harry caressait Edwige près de la fenêtre, contemplant la lune qui illuminait Poudlard.

– Tu n’arrives pas à dormir ? demanda Ron, venant s’asseoir à ses côtés.

Harry resta silencieux un moment avant de se lever :

– Je vais aux toilettes. Garde Edwige, Ron.

Il quitta le dortoir et marcha dans les couloirs sombres, éclairés par un faible sortilège de « Lumos ».

Arrivé aux toilettes, il posa sa baguette et se rinça le visage. Soudain, un bruit d’eau le fit sursauter. Il se retourna et aperçut Tom Jedusor.

Ce dernier passa sans un mot, l’air distant, presque absent.

– Il est bizarre, murmura Neville, surgissant à son tour.

– Qu’est-ce que tu fais ici ? demanda Harry, surpris.

– Je l’ai vu écrire dans un journal. Il ne m’a même pas répondu quand je l’ai salué, dit Neville avant de repartir.

Un journal ? Harry fronça les sourcils. La famille Jedusor semblait cacher bien des mystères.

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A suivre....
Date prochain du chapitre : Samedi 7 octobre.

LYCANTHROPE || TOMARRY.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant