Chapitre 29

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Nick



Pourquoi je n'arrive pas à cacher mes émotions avec Aleyna ? Je panique et je sais que ça se lit tout de suite sur mon visage. Je lui attrape les mains, comme pour la rassurer. Mais dans le fond, je sais que c'est surtout le moi intérieur que ça rassure.

- Elle s'appelle Laeticia, lui balance-je. Nous avons eu une histoire, qui s'est terminé il y a quelques mois. Mais je suis sûre que tu as déjà lu tout ça sur internet.

- Oui, confirme-t-elle. Ce n'est pas la question que je t'ai posée, Nicolas.

Quand mon père m'appelle Nicolas ça me dérange, mais quand c'est Aleyna... C'est tellement différent. Mon cœur fait un bond à chaque fois. Bon, je sais aussi que ça n'annonce rien de bon quand elle n'utilise pas mon surnom.

- Depuis que nos fiançailles ont été annoncé, je ne sais pas trop, elle s'est mise dans la tête de me récupérer.

Ma petite tête brune me lâche instinctivement les mains et croise ses bras sur sa poitrine. J'esquisse un petit sourire, je n'arrive pas à m'en empêcher. Puis, je me mords rapidement la lèvre, mais elle a le temps de s'en rendre compte et décide de me taper brusquement l'épaule.

- Aë, mais ! Pourquoi tu as fait ça Aleyna ?

- Pourquoi tu souris idiot ?

- C'est toi qui me fais rire.

Je commence à la chatouiller, elle rit de plus belle et finit par se détendre. La colère sur son visage ne se lit plus, elle est joyeuse à présent.

- Tu es un idiot ! Arrête ! m'ordonne-t-elle. Arrête ça tout de suite, Nick.

Je continue de plus belle. Elle me tourne le dos en se tordant de douleur à présent.

- Nick !

- Nooooon. Arrête d'être jalouse d'une femme qui ne t'arrive même pas à la cheville et peut-être que j'arrêterai de te chatouiller.

Elle s'arrête net puis se relève. Je cesse le mouvement de mes doigts sur ses côtes, elle me fait face de nouveau et me regarde droit dans les yeux. Elle ne me quitte pas du regard.

- Nick... murmure-t-elle. Tu penses réellement ce que tu dis ?

Je me contente d'hocher la tête sans prendre la moindre seconde pour réfléchir à sa question. Bien-sûr que je le pense. C'est même évident. Elle glisse ses mains dans ma nuque et s'approche pour déposer un baiser sur ma bouche. Sa bouche quitte la mienne, mais Aleyna colle son front contre le mien, inspire profondément et ne lâche ma bouche des yeux.

- Nick... On a toujours fait semblant tous les deux, pas vrai ?

Quoi ? Je ne m'attendais tellement pas à une chose pareille que je n'arrive même pas à lui répondre.

- Alors... Si tu veux te remettre avec elle, je ne t'en empêcherais pas, tu sais...

Je m'écarte brusquement, atrappe son menton de mon doigt pour relever son regard vers le mien. Je lis de la tristesse dans ses yeux, ils brillent. Je ne comprends pas tout. Elle fuit mon regard plus que tout.

- Aleyna, regarde-moi. Je lui ordonne et elle s'exécute. Je n'ai jamais fait semblant avec toi, bébé. Je ne me suis jamais senti obligé, je n'ai jamais eu à me forcer. J'aime chaque moment que j'ai partagé avec toi, début le tout début, depuis le premier jour de notre rencontre.

Pour clore le débat, je pose un baiser délicat sur ses lèvres. Elle renchérit en s'emparant de ma bouche toute entière. Elle se colle à moi et nos corps s'emboitent. Je la soulève pour l'asseoir sur le plan de travail et m'enfouir entre ses jambes. Cette passion dévorante entre nous, ses baisers fougueux... je n'avais jamais ressenti ça pour aucunes autres femmes avant elle. Jamais. Et cette fois-ci, rien n'y personne ne pourra interrompre ce moment. Je remonte sa robe maladroitement, puis je finis par lui arracher. Je replonge mon regard dans le sien. Elle est pleine de désir. Ses poils s'irisent, son corps est bouillant et me réclame. Je m'enivre d'elle. Je plonge ma tête dans son cou puis descends progressivement sur ses seins. J'en atrappe brutalement un, puis mordille l'autre avec mes dents. Aleyna gémit, mon pantalon est tellement serré au niveau de mon entrejambe. J'ai tellement envie d'elle tout le temps. C'est insoutenable. Mais c'est encore pire depuis que nous nous sommes retrouvés seul dans le bureau ce midi et qu'on a commencé quelque chose que je n'ai pas pu finir.

𝑫𝑬𝑪𝑨𝑫𝑬𝑵𝑪𝑬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant