𝑫𝑬𝑪𝑨𝑫𝑬𝑵𝑪𝑬

Chapitre 7

Nick

La soirée a à peine commencé que je ne cesse déjà de penser à Aleyna. J'aimerai qu'elle soit déjà là. Ces dernières semaines, sans le savoir, j'ai beaucoup pensé à elle. Et depuis cet après-midi, je me dis que ça pourrait être elle, la femme avec qui je pourrais me marier. Je sais que je ne la connais pas plus que ça, mais c'est la seule femme qui m'attire comme un aimant. Mon téléphone vibre, je souris déjà en voyant le numéro d'Aleyna s'affichait.

« Encore une fois, tu es beaucoup trop sûr de toi, romeo »

Romeo ? Ce surnom me fait sourire. Je dois reconnaître qu'il me va plutôt bien. Puis, dans un sens, elle a raison, je suis beaucoup trop sûr de moi, je sais que je suis imbu de ma personne parfois, mais faut croire que je suis venu au monde comme ça.

Aux alentours de vingt-trois heures, après pas mal de verres, Josh m'annonce que les filles arrivent. Il a l'air excité de retrouver Lina, et je le comprends. Je n'ai jamais vu mon pote comme ça, enfin amoureux je veux dire. Il a toujours eu beaucoup de filles, mais ça n'a jamais durer aussi longtemps qu'avec Lina. C'est vrai qu'ils vont bien ensemble, il se complètent assez bien, et je suis heureux pour lui. En revanche, je ne comprends pas pourquoi Aleyna ne m'a pas prévenu. A la base, c'est pour ça qu'elle m'a donné son numéro de téléphone. Enfin bon, ce n'est pas grave. J'essaie de me concentrer simplement sur le fait qu'elle arrive.

Josh et moi reprenons un verre pour patienter. Je dévisage rapidement la foule, puis j'aperçois Sasha au loin. Je me lève d'un bond, prévient Josh et vais à sa rencontre. Sasha est une amie d'enfance, on a pratiquement grandi ensemble. Je ne l'avais pas vu depuis des années, et j'avoue que la voir deux fois dans la même journée, me fait réellement plaisir.

- Sasha, l'appelle-je d'un coin de la piste de danse.

Elle se tourne et finit par me remarquer. Elle tord sa bouche en un radieux sourire. Je l'ai toujours trouvé très belle. Ses yeux bleus océan, ses long cheveux bruns qui tombent en cascade dans son dos, ses petits fossettes qu'elle a depuis l'enfance.

- Nick, salut. Elle m'offre une accolade. Tu vas bien ?

- Oui. Deux fois dans la même journée, quelle coïncidence ! Tu réemménages en ville ?

- Je n'entends rien.

- Allons fumer une clope dehors ! Lui crie-je à l'oreille pour qu'elle puisse m'entendre.

Elle me prend le bras et je la guide jusqu'au large balcon qui sert de fumoir. Je sors mon paquet de ma poche et lui tend une cigarette. Elle me remercie.

- Je ne pensais pas que tu te mettrais à fumer un jour, rit-elle.

- Il y a un début à tout.

Je l'allume rapidement et lui tend le briquet.

- Alors, que fais-tu encore dans cette ville ?

- J'ai décidé de revenir chez mes parents.

- Vraiment ? Pourtant, quand tu es partie, ça semblait être définitif.

- Et bien, vois-tu, tout le monde change d'avis un jour. J'ai trouvé un job.

- On va pouvoir recommencer à passer du temps ensemble. Comme avant, souris-je, très heureux.

- Avec plaisir ! Elle hoche la tête. Et toi alors, qu'as-tu à me raconter ? Comment ça se passe avec ton père ?

- Et bien, c'est toujours pareil. Et bien, j'ai fini mon master et vais obtenir mon diplôme dans quelques jours. Oh, et je vais bientôt me marier.