La belle et le Roux [ShanksxOC]

XLI ❦

Bien la bonne journée !

Une fois n'est pas coutume, je vais me fendre d'une petit note pré-chapitre.

J'espère que vous allez bien.

Comme le mardi (c'est ravioli !) c'est jour de publication, et qu'en plus mon petit cliffhanger de dimanche n'était pas très sympa (niark niark) voici le chapitre 41 de La belle et le Roux.

Je vous souhaite une bonne lecture ;)

- Henriette

Plus d'un an était passé depuis la grande bataille de Marine Ford, et si la vie s'était écoulée paisiblement jusqu'ici, tout du moins aussi paisiblement que peut l'être la vie d'un pirate, ces derniers temps Shanks le Roux était soucieux.

Il l'était car sa compagne, Juliette Sforza, dormait mal. Ça avait commencé il y a 17 jours, au beau milieu de la nuit elle s'était réveillée en sursaut, accusant un mauvais rêve. Depuis, inlassablement, elle s'éveillait bien avant l'aube et finissait par quitter la chambre sans un mot.

Cette nuit-là, lorsqu'il sentit son amante quitter le lit, le Roux décida de la suivre sur le pont. Elle était appuyée contre la rambarde, les yeux fixant l'horizon, la pleine lune donnait à ses longs cheveux blonds une couleur presque argentée qui faisait écho aux étoiles se reflétant dans l'eau. Shanks prit le temps de la contempler quelques secondes, il la trouvait belle, se sentait chanceux de l'avoir trouvé.

- Si je dois te torturer pour savoir ce que tu as en tête, saches que je serai prêt à toutes les bassesses, provoqua-t-il en marchant jusqu'à elle.

La blonde ne répondit pas, elle se contenta de sourire tendrement. Elle savait bien que le temps de la confrontation viendrait, elle ne pouvait pas éternellement déserter le lit conjugal sans avoir à s'expliquer un jour où l'autre.

Le Capitaine replaça affectueusement une de ses mèches blondes qui tombait devant ses yeux, caressant au passage sa pommette du pouce.

- Parle-moi, s'il te plaît.

- Je ne t'ai jamais expliqué comment j'avais su que tout ça était réel, n'est-ce pas ? Finit-elle par dire. Comment j'ai fini par comprendre que tu étais bien toi, que j'étais vraiment sur le Red Force et que vous n'étiez pas qu'une bande de fous. Que j'avais changé d'univers.

- Non, en effet. Confirma le Roux qui se mit à amèrement regretter d'avoir engagé cette conversation.

- C'était un rêve, continua Juliette. Quand j'ai fini par m'endormir à cause de la piqûre d'Hongo, au passage merci pour ça, j'ai fait un rêve. Enfin, c'était bizarre. Toujours est-il qu'à mon réveil, je savais. Je pourrais pas te l'expliquer clairement avec des mots, mais je savais que c'était réel, que j'avais changé de monde. C'était complètement aberrant, pourtant je le sentais, dans mes tripes, comme une intime conviction...