Il s'appelle Lando Norris, et depuis près d'un an, Ella Brown travaille dans sa production de médias. Sa vie quotidienne tourne autour de lui, capturant ses moments en photos, en vidéos, et créant des vlogs pour ses réseaux sociaux. Au fil des mois...
Aujourd'hui c'est une journée de qualification. Lando a insisté pour que je sois là, car il veut partager l'ensemble de cette expérience avec ses fans. Son désir de montrer le déroulement d'une journée de qualification, du briefing du matin aux derniers instants avant la course, était une priorité pour lui.
Je me suis forcée à mettre de côté l'épisode de la veille et lui a fait de même de son côté. Je ne pouvais pas laisser ces tensions nuire à mon travail. Mon rôle en tant que photographe et vidéaste était de capturer chaque moment de cette journée, même si cela signifiait mettre nos problèmes de côté temporairement.
L : Ok maintenant c'est l'heure de la réunion avec les ingénieurs. On se retrouve après.
Il fait un clin d'œil à la caméra en affichant un grand sourire.
E : Tu finis à quelle heure ta réunion ? Dis-je en rangeant mon appareil photo.
L : Je pense que ça va durer une heure.
E : Alors je reviendrai dans une heure. Dis-je en me tournant pour quitter le motor-home de McLaren.
Soudain je sent sa main m'attraper le poignet pour me tirer en arrière. Il me fait pivoter pour lui faire face, ses yeux plongés dans les miens. Son regard était empreint d'une colère contenue.
L : Je ne vis pas dans le passé. Ne dis plus jamais ça. Gronde-t-il, sa voix basse et menaçante.
Sa colère était palpable, et il serre de plus en plus mon poignet avec sa main puissante. La douleur irradie, et je tente de me dégager, mais son emprise est trop forte.
E : Lando tu me fais mal. Dis-je d'une voix à peine audible, luttant contre la panique.
Je sens sa main se relâcher légèrement sur mon poignet. Il semble réaliser ce qu'il est en train de faire. Son expression change, passant de la colère à une confusion.
L : Désolé... Je dois y aller. Murmure-t-il avant de s'éloigner en direction des bureaux, disparaissant dans l'angle d'un couloir.
Je reste là, le cœur battant la chamade, massant doucement mon poignet endolori. Une marque rouge commence à apparaître là où il m'a serrée. Je suis encore sous le choc, incapable de comprendre ce qui vient de se passer. Lando n'avait jamais montré ce côté de lui auparavant.
— SAMEDI 10H30 —
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