Il s'appelle Lando Norris, et depuis près d'un an, Ella Brown travaille dans sa production de médias. Sa vie quotidienne tourne autour de lui, capturant ses moments en photos, en vidéos, et créant des vlogs pour ses réseaux sociaux. Au fil des mois...
L'avion volait déjà depuis une heure au dessus du continent américain. J'étais plongée dans mes pensées en regardant au travers du hublot. Ma fièvre était retombée mais je me sentais encore relativement faible.
M : Lando m'a appelé pendant que tu dormais à l'hôtel, il voulait savoir comment tu allais.
Max était assis à côté de moi. Je détourne les yeux du hublot pour le regarder.
E : Il ne m'a pas envoyé de messages.
M : Il a préféré passer par moi, parce qu'il sait que t'es malade Ella.
E : Ouais... Ça doit être ça.
Je replonge mon regard à travers le hublot.
M : Hey ...
Je sent la main de Max m'attraper doucement le bras.
M : Promet moi que tu vas l'appeler quand on arrivera à l'appart.
Je me tourne pour lui faire face.
E : D'accord... Je l'appellerai. Lui dis-je avec un petit sourire.
— DIMANCHE 20H00 —
Nous sommes arrivés à l'appartement il y a une trentaine de minutes. J'ai déposé mes valises dans ma chambre, mais Max m'a interdit de toucher à quoi que ce soit. Il refuse que je fasse le moindre effort. Il m'a obligée à m'allonger dans mon lit pendant qu'il prépare à manger. Je me dis que c'est peut-être le moment d'appeler Lando. Je prends mon téléphone et ouvre l'application FaceTime. J'appuie sur son contact et j'attends nerveusement qu'il décroche.
L : Hey toi.
Son visage venait juste d'apparaître sur mon écran. Il affichait un petit sourire ce qui m'apaise instantanément.
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L : Comment tu vas ?
E : Je vais bien. Ça va beaucoup mieux. J'aurais pu me reposer le début de semaine et assister au Grand Prix. Dis-je vexée.
L : Ella s'il te plaît...
Je ne dit rien et me contente de laisser échapper un soupir.
L : Il faut que tu te reposes, et c'est pas moi qui le dis mais le médecin.
E : J'aurais pu me reposer avec toi et non loin de toi.
Il se met à rigoler de l'autre côté du téléphone.
L : T'es en train de me faire une sorte de déclaration ? Dit-il toujours en rigolant.
De mon côté, j'ai la gorge qui se serre et ma vision commence à se brouiller à cause des larmes qui menacent de s'échapper.
E : Et si jamais tu ne rentrais pas ? Dis-je la voix tremblante.
L : Hey non, ne dis pas ça. Je vais rentrer, tout va bien se passer.
