Derrière l'objectif

CHAPITRE 7 - Sauras tu garder un secret ?

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I  DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 2023  I

— DIMANCHE 8H00 —

Je me suis réveillée doucement, les premiers rayons du soleil traversaient les rideaux de ma chambre d'hôtel. Je jette un coup d'œil à l'horloge et je réalise qu'il est temps de me lever. À mes côtés, le jeune homme du club dormait encore paisiblement.

Je m'étire et me glisse hors du lit avec précaution pour ne pas le réveiller brusquement. Je m'approche doucement de lui.

E : Hey, il est temps de se lever. Il faut que tu partes avant que quelqu'un te vois ici. Lui chuchotais-je.

Il bâille, se frotte les yeux et fini par ouvrir les paupières. Il me souri légèrement tout en se redressant dans le lit.

... : Tu as raison, il est temps que je parte. Dit-il en s'étirant.

Il ramasse rapidement ses vêtements sur le sol, puis les enfile avant de se diriger vers la porte de ma chambre d'hôtel.

E : Merci pour cette soirée. Dis-je timidement.

... : Mais de rien, c'était avec plaisir.

Je lui ouvre la porte de ma chambre afin qu'il puisse en sortir. Il sort et nous échangeons un dernier regard avant qu'il ne disparaisse dans l'ascenseur. 

 C'est à ce moment que j'aperçois Carlos, le pilote de chez Ferrari et ami proche de Lando, se tenir dans le couloir. Il venait clairement de voir toute la scène. Une bouffée de panique me submerge, car je souhaite à tout prix que personne ne soit au courant de la soirée que je venais de passer.

Carlos me regarde avec un petit sourire en coin, clairement conscient de la situation gênante dans laquelle il m'a surprise. Il ne dit pas un mot, mais ses sourcils levés en disent long. Il continue de s'approcher de ma chambre.

E : S'il te plaît garde ça pour toi. Dis-je en le suppliant du regard.

C : Hoouu mais c'est que t'es une petite cachottière en plus. Dit-il en rigolant.

E : Sérieux Carlos, ne parle jamais de ça devant Lando.

C : Relaxe, t'as le droit d'avoir une vie sexuelle.

E : Peut-être, mais je préfère que ça reste discret.

C : Très bien ! Je ne dirais rien c'est promis.

E : Merci. Soufflais-je de soulagement.

Il me regarde avec insistance et étire un large sourire sur son visage.

C : Alooors ? Qui c'était ? C'est à cause de lui que tu n'es pas venu me voir une seule fois du week-end ?

E : Je ne connais pas son nom et il ne connaît pas le mien... C'est comme ça que ça fonctionne. Et non, ce n'est pas du tout ça. J'avais juste beaucoup de travail. Dis-je en rigolant.

C : Comment ça ? C'est comme ça que ça fonctionne ? T'as souvent ce genre de relations ? M'interroge-t-il en fronçant les sourcils.

E : Là tu poses trop de questions Carlos. Lui dis-je avec un sourire.

C : Ok j'ai compris, je me tais.

Il se met à rire. Il m'attrape doucement le bras pour que je lui fasse face. Son expression était bienveillante,