Il s'appelle Lando Norris, et depuis près d'un an, Ella Brown travaille dans sa production de médias. Sa vie quotidienne tourne autour de lui, capturant ses moments en photos, en vidéos, et créant des vlogs pour ses réseaux sociaux. Au fil des mois...
Le soleil filtre à travers les rideaux, baignant la chambre d'une lumière douce et chaleureuse. Je m'étire longuement, les muscles détendus par une nuit de sommeil réparateur. La sensation du drap frais contre ma peau est réconfortante. Lentement, je me redresse. Mes doigts glissent sur la table de nuit à la recherche de mon téléphone. Je le saisis finalement et déverrouille l'écran d'un geste habituel. Les notifications s'affichent, mais mes yeux s'arrêtent sur les messages de Max.
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Je repose mon téléphone sur ma table de nuit et essaie de me rendormir pour une petite heure.
Depuis cette nuit avec Lando, je me sens comme plongée dans un tourbillon d'émotions contradictoires. Nous ne nous sommes pas vraiment parlé depuis cette nuit-là. Lando évite soigneusement le sujet, comme s'il craignait d'ouvrir une boîte de Pandore. Et ça m'agace. Je comprends que les choses entre nous sont compliquées, mais j'aimerais au moins pouvoir en discuter, mettre des mots sur ce que nous ressentons. Je me sens un peu déprimée par cette situation. C'est comme si nous dansions sur un fil tendu au-dessus d'un précipice, et je crains que le moindre faux pas ne nous fasse chuter irrémédiablement.
— LUNDI 12H00 —
Le bruit répétitif à ma porte me tire brusquement de mon sommeil. Je saute du lit, le souffle court. En ouvrant la porte, je me retrouve face à Max.
M : J'y crois pas ! T'étais encore en train de dormir ! Dit-il en rentrant dans ma chambre.
E : J'étais encore fatiguée. Dis-je en le suivant.
Il pose le sac en papier contenant les sushis qu'il a du acheter un peu plus tôt sur la petite table qui se trouvait proche de la baie vitrée, et se retourne pour me faire face.
M : Les seules fois où tu dors autant, c'est soit parce que tu t'es pris une cuite la veille ou alors que ça va pas du tout. Dit-il en croisant les bras sur sa poitrine.
E : J'ai pris une grosse cuite hier. Tentais-je
Il lève un sourcil et pince la bouche.
M : T'as pas plus convaincant ?
E : Franchement non... Dis-je en me laissant tomber allongée sur mon lit.
Max vient s'installer à côté de moi. Il s'allonge à son tour et se tourne vers moi. Je tourne la tête pour croiser son regard, et sa main effleure doucement ma joue. Cette sensation est étrange, presque déconcertante. Depuis notre rapprochement cet été, c'est la première fois que nous avons un contact physique aussi intime. Il semble que nous ayons tous les deux évité ce genre de geste, peut-être encore gênés par ce qui s'était passé entre nous.