Chapitre 44

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Moi: les filles partez, COUREZ ET ALLEZ PRÉVENIR YOUNÈS!

Inaya: mais...

Moi: Y'a pas de mais, DÉPÊCHES TOI!

Elles s'en allèrent comme je l'avais demander et Ali arriva aussitôt.
Son couteau tourné vers moi, la panique me gagnait petit à petit. Il avait l'air extrêmement en colère et je détestais le voir comme ça.

Ali: bah alors Sakina? On essaye de me tuer?

Moi: Lâches ton arme t'es pas dans ton état.

Ali: non, tu vas mourir dans ta propre cave ce soir.

Moi: PUTAIN LAISSES MOI!

Il m'attrapa et m'entoura le cou de ses bras. J'étais prise au piège avec son couteau coincé entre ma gorge et sa main.
Il me poussa et me descendit aux caves de mon immeuble. L'accès à ces dernières était dehors, un endroit où tous les gars ne restaient pas.
Il ouvrit la porte de ma cave et me poussa dedans.
Je tombai et il éclata de rire. Il m'attrapa par les cheveux, et m'enfonça son couteau dans la cuisse. Putain j'ai mal, moi qui croyait que ça allait s'arrêter...
J'essayai de crier mais il m'empêcha de le faire en me mettant un torchon autour de la bouche. Après ça il sortit de la pièce, me laissant dans ma propre cave, avec un corps à côté de moi. ATTENDEZ QUOI??! UN PUTAIN DE CORPS SE TROUVE À CÔTÉ DE MOI. Je le reconnaissais, c'était le corps de l'homme que j'avais attrapé avec Housmane. Il l'avait laissé pour mort dans cette cave. Mais ils sont cons ou quoi? Ils ont laissé un putain de corps dans notre cave. Heureusement l'odeur n'avait pas commencé à se diffuser. C'était déjà un bon point. Il faisait si froid ici.

4heures plus tard ( à peu près)

J'avais trop faim et je cherchais si quelque chose pouvait me nourrir. Et bien NON. Il faudra que je ramène de la nourriture dans notre cave au cas ou.


Point de vue de Younès.
4heures plus tôt.

Nous étions assis et je vis Inaya arrivé en courant avec Naima. Elles avaient l'air paniqué et ça m'inquiétait, Nassir me lança un regard d'incompréhension que je lui rendit.

Inaya: YOUNÈS NASSIR VITE!

Moi: qu'est-ce qu'il y a ?

Inaya: C'EST SAKINA. Putain y'a Ali qui l'a attrapé. Faut l'aider, il avait un couteau.

Moi: PUTAIN! JE SAVAIS QUE C'ÉTAIT RISQUÉ CETTE HISTOIRE. ELLE EST OÙ?

Inaya: je sais pas... on a pas eu le temps de voir, Sakina nous on a dit de vite venir vous prévenir.

Moi: NASSIR, on se bouge. Préviens Walid Housmane et tout. VITE.

J'étais en stress, ma sœur avait été kidnappé par son ex le fou furieux. Il fallait que je la retrouve. J'appela Aymene pour nous aider à retrouver ma sœur. Il arriva accompagné de ses frères et de Nafissa. Les recherches commencèrent alors.

Point de vue de Sakina.
4h plus tard.

J'essayais de sortir mais notre porte avait été renforcé par mes frères. Évidemment.
Après quelques minutes d'attente, le porte s'ouvrit et je sauta sur mes jambes. Je couru vers Ali pour essayer de sortir, maintenant que la porte était ouverte. Malheureusement, ce dernier m'arrêta et me repoussa fortement. Je tomba sur le dos et j'eu énormément mal. Je restais sur le dos et attendais que Ali parte, mais ce dernier n'avait pas l'intention de partir...

Ali: je t'ai ramené une amie.

Moi: j'en ai pas besoin tu sais. Gardes tes amies pour toi salaud.

Ali: Évites de me parler comme ça tu vas le regretter. Marwa tu peux entrer.

J'espérais avoir mal entendu. Comment ça MARWA? Me dites pas que c'est La Marwa que je haïe plus que tout? Je vais péter un câble. Je suis enfermé dans ma cave, avec Ali comme kidnappeur et avec Marwa dans le même endroit que moi.
Ces deux fous entrèrent dans la pièce et refermèrent la porte derrière eux.

Je les fixais sans parler.

Marwa: Alors Sakina, on n'ouvre plus sa bouche?

Je la toisais du regard et ne lui répondis pas. Je voulais lui arracher les cheveux mais j'essayais de me calmer.
Marwa rigola, prit le couteau des mains de Ali, et s'avança vers moi. Si elle pensait me faire peur avec son couteau qu'elle avait pris à l'envers. Le bout tranchant était vers elle et le dos du couteau était posé sur mon cou. Dites mois qu'elle fait exprès s'il vous plaît.

J'éclata de rire au vue de son imbécilité mais elle ne comprit pas et appuya sur ma gorge avec son couteau. Mon rire s'accentua et Ali s'énerva.

Moi: Tu tiens ton couteau à l'envers Marwa.

Je la poussa avec mes jambes et elle tomba par terre. Mon hilarité augmentait. J'en avais mal au ventre à force de rire. J'attrapa le couteau et lui pointa dessus.

Moi: Maintenant tu vas dégager espèce de folle. Tu veux nous faire la ghetto girl ici mais tu sais même pas tenir un couteau.

Marwa: Arrêtes s'il te plaît... je suis désolée.

Moi: DÉGAGES!

Et elle partit. J'ai bien dit que j'essayais de garder mon calme. Suite à ça, Ali m'attrapa par les cheveux et me poussa au fond de la cave. Il me dit de l'embrasser sinon il me tuerait de suite.

Moi: rêve, plutôt mourir.

Ali: t'es sûres de ça?

Moi: à cent pour-cent.

Ali: tu vas le regretter Sakina. À demain salope.

Moi: ouais ça doit être ça.

Il sortit sans un mot. Je savais que son «  je te tuerais de suite si tu m'embrasse pas » était faux, car il avait besoin de moi pour son plan de merde. Et surtout qu'il n'en était pas capable.



Il se faisait tard mais je préférais ne pas dormir quand tout à coup j'entendis la porte de la cave s'ouvrir, je vis une silhouette pousser une personne dans la cave puis la porte se referma.

Inconnu 1: AÏE...

C'EST QUOI CE BORDEL?

Moi: c'est qui?

Inconnu: viens m'aider j'ai trop mal Sakina.

Point positif: c'est une femme.
Point négatif: je ne reconnais pas cette voix.

Je me leva et alla voir cette dernière. Grâce au peu de lumière qui éclairait la pièce, je pus voir le visage de cette femme. C'était SORAYA. La sœur de Housmane. PUTAIN DE MERDE.

Moi: PUTAIN SORAYA? ÇA VA ?

Soraya: oui oui... j'ai juste mal au dos. Ce connard m'a fait mal.

Moi: C'était Ali?

Soraya: non. C'était un Imran. Apparement un pote de Ali.

Moi: C'est quoi ce bordel.

Sakina~là où le destin nous mènera Où les histoires vivent. Découvrez maintenant