Sakina~là où le destin nous mènera

Chapitre 40

J'étais dans ma chambre, toujours en train de pleurer. Pas très solide la Sakina.
Quand quelqu'un parle de mon père ça me fait toujours du mal. Je ne devrais pas réagir comme ça, ça fait tellement longtemps qu'on l'a perdu, mais je n'arrive pas à me retenir.
Je m'endort avec un mal de tête atroce.
Le lendemain, je me réveille de mauvaise humeur. Je vais manger et m'habiller puis je décide de sortir seul.
J'envoie un message à Younes et Nassir pour les prévenir.
Ils dorment encore.

Une fois dehors je décide d'aller là où j'allais avec mon père, avant qu'il meurt. Le parc de la ville.
Nous n'y sommes plus allé depuis sa perte. Je vais m'installer sur un banc, où nous nous asseyons tout le temps. Je replonge dans mes souvenirs, tristes et bons. Mon père a été un des hommes que j'ai le plus aimé. Lui et mes frères sont mes piliers. Je l'ai aimes d'un amour que personne ne peut briser.
Perdue dans mes pensées, je ne calculais pas le monde qui m'entourais et j'aurais peut être due.
Ce parc n'est pas très bien réputé car il y a énormément de vendeurs, de drogués, et tout ce qui va avec.
Mais je me suis dis qu'à cette heure là, ça irais qu'il n'y aurait personne parce qu'il est 10h du matin. Mais je me suis bien trompée.

Un homme me tapa l'épaule, je me retourne, totalement surprise, et l'homme me dévisageait.
Il était grand, de l'âge de Younès je dirais, les yeux verts clairs.

L'homme: salut bébé.

Moi: garde ton bébé pour toi et casses toi.

L'homme: parles moi mieux.

Moi: dégages de la. Et lâches moi l'épaule.

L'homme: je suis Aissam. Et toi?

Moi: c'est vraiment pas tes affaires. Tu ferais mieux de me lâcher.

Aissam: sinon?

Moi: tu préfères ne pas savoir.

Il m'attrape et m'embrassa le cou. Toute gênée je lui met un coup dans les côtés et me lève. J'essaye plutôt. Car il me tenait tellement fort, que j'en avais mal au côtes. Je lui remis un coup dans la bouche et partis en courant. Il me suivait de près nous étions seuls dans cette impasses du parc, et ça ne me rassurais pas. Il me fit tomber par terre et se mit sur moi.

Aissam: et bah alors Sakina, on essaye de m'échapper ?

Moi: LÂCHES MOI PUTAIN!

Aissam: non, on va plutôt tester quelque chose de sans doute nouveau pour toi.

Je le sentais mal, très mal même. Il commença a me toucher et a enlever mon haut. Heureusement pour moi, j'avais un débardeur en dessous de mon tee-shirt.
Il enleva mon jogging, et je me trouvais maintenant en sous vêtement devant lui. Il allait me toucher quand il se leva brusquement. Quelqu'un venait de me sauver. Ou plutôt 3hommes venaient de me sauver. L'un d'eux portait Aissam et le frappait. Les deux autres, ne me regardaient pas, et me tendis mes vêtements.
Ces hommes c'étaient Karim, Souhaib et Housmane.

Ils venaient de me sauver. Je pleurais encore quand je finis de m'habiller. Housmane venait de laisser partir le fameux Aissam, et il me serra dans ses bras réconfortant, me laissant m'y perdre. C'était la deuxième fois qu'il me sauvait d'un homme de ce style.
Je calma mes larmes aussi vite que possible. Je n'aime pas qu'on me voit faible. Les gens pourraient en jouer.
Nous nous installâmes tous sur un banc et personne ne parlaient jusqu'à ce que je brise ce silence. Housmane était assis à côté de moi, et face à moi se trouvait Souhaib. En face de Housmane était Karim.