𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐. 𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐌𝐎𝐈𝐍𝐒

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meurtre tentative de meurtreviolence physique

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𝐁𝐔𝐓𝐂𝐇𝐄𝐑






















18 h 18.

Un champ de tulipes. Une maison dont les murs de pierre s'effritent. Des collines alentour. Un réverbère en fin de vie qui clignote. On a su les conseiller. C'est une vraie ratière.

Je m'y infiltrerai comme un rat.

Six mois que je les cherche.

Six mois que les contrats s'accumulent pour les retrouver.

Six mois que tous la veulent. Soit pour l'argent, comme elle est la bénéficiaire du testament, soit pour atteindre Ekin et Silas pour des raisons de vengeance.

Les autres n'ont encore rien trouvé.

Bande de novices.

Il m'a fallu un appel pour convaincre Lazar de la vendre à un inconnu pour une rançon. Cent mille dollars pour qu'il m'ouvre la porte et que je vienne l'abattre.

Lazar Novik était ravi de se débarrasser d'elle. Je referme sans bruit la portière de la voiture, me craque lentement la nuque et avance. Mallette en main, je toque.

Seconde. Secondes. Six secondes. Porte d'entrée ouverte.

Ses yeux sont sur moi, puis sur ce que je lui ai apporté. Il sait qui je suis. Ma cagoule est mon porte-parole. Lazar a vraiment une sale gueule. J'aurais dû lui en offrir une avant que je vienne. Je n'aime pas comment il me regarde. L'arrogance l'a consumé. Il ne fera plus jamais marche arrière. Quelqu'un doit le freiner.

Avant même qu'il ne me soumette un sourire hideusement satisfait face à la mallette, je dégaine mon arme, mon canon en un éclair au niveau de son front. La seconde suivante, la balle transperce son crâne. Le silencieux camoufle le son.

Mes yeux sont déjà sur le corps derrière lui. Entre-temps, Lazar tente de s'effondrer. Je ne lui permets pas ce luxe. Il mourra en silence. Une fois déposé au sol, je m'avance et éteins la télévision. Trop de son. Quelques pas plus tard, je me penche sur le corps de la femme.

Quelques os cassés, mais elle est en vie pour encore un peu. Ses blessures font sens. Lazar était au service de la mafia russe à Istanbul. Un contact m'a expliqué qu'elle l'a dénoncé à la mafia turque en échange de l'abandon de la traque de leur famille.

Ils lui ont promis de le tuer si elle acceptait de leur donner leur position de leur maison. Les informations circulent rapidement, comme les mouchards se multiplient et se soutiennent mutuellement. Ils ont dû informer Lazar.

C'est pas ton combat.

Je lui fais tourner la tête vers le cadavre de son mari. Face à son manque de réaction, je relève sa tête. Son regard est vacant. J'espère qu'elle a eu le temps de le voir mort avant elle.

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