TOME 1 FINI. TOME 2 EN COURS.
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𝗯𝘂𝘁𝗰𝗵𝗲𝗿, 𝗻𝗼𝗺, 𝗺𝗮𝘀𝗰𝘂𝗹𝗶𝗻
définition : personne qui tue sans discernement ou brutalement.
𝗹𝗶𝗹𝗮, 𝗻𝗼𝗺 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗲, 𝗳𝗲́𝗺𝗶𝗻𝗶𝗻
définition : dérivé du mot latin "lil...
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•𝐀𝐘𝐀𝐙•
⌖ merci de voter nda importante en fin de chapitre bonne lecture ⌖
Il y a deux choses que j'ai réalisées, ce soir-là.
Premier constat.
À table, même l'un en face de l'autre lors du dîner, j'ai réalisé que Lila et moi, on a développé un talent pour s'ignorer en public. Au final, c'est plus simple de jouer la comédie devant le procureur Tekdal quand je passe, loin de sa connaissance, du temps avec sa fille.
Deuxième constat.
Ozan passe trop de temps sur les jeux vidéo et commence sérieusement à battre mon niveau. Je garde comme je peux en tête que je suis son modèle pour me forcer à gagner la partie de Match à mort par équipe en nous faisant gagner avec trente-cinq éliminations.
Avachi sur son lit à côté de lui, je tourne la tête. Vu son sourire, il m'a l'air satisfait de mon score. C'est notre cinquième partie et je n'en peux déjà plus. Je crois que je vieillis. Tout en lui donnant la manette, je jette un coup d'œil à mon téléphone.
22 h 39.
— Tu devrais aller dormir, champion.
— Encore deux parties ? S'il te plaît, Ayaz abi, me supplie-t-il.
— T'as besoin d'être en pleine forme pour demain. Pour les cours, ta santé, ta Nisa... pas vrai ? Elle voudrait pas te voir tout fatigué. Garde ton énergie pour elle.
J'ai fait comme je peux pour le convaincre. Ça paie. Après un soupir grognon, Ozan acquiesce. Je lui ébouriffe les cheveux avant de me lever du lit.
— Bonne nuit, champion.
— Bonne nuit, Ayaz abi.
Je laisse la porte entrouverte pour qu'il parte se brosser les dents. À peine ai-je mis un pied dans le couloir, que Lila, prête à dormir, sort de la salle de bain. Nos regards se croisent.
Et merde.
Je lui fais comprendre d'un signe de sourcils que ce n'est pas le moment, avec son frère dans les parages. C'était sûr que ça lui serait égal, mais elle parvient à chaque fois à me prendre de court. Presque hébété, je le regarde trottiner discrètement jusqu'à moi.
Je me décale de l'angle de la porte en m'avançant, alors qu'elle arrive à mon niveau. Ça fait du bien de la voir de bonne humeur, à l'orée de l'insolence. Je la laisse se hisser sur la pointe des pieds et déposer un baiser furtif sur mes lèvres. Son sourire qui suit est espiègle.
