𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟖. 𝐔𝐍 𝐎𝐑𝐃𝐑𝐄

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•𝐀𝐘𝐀𝐙•

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musique du chapitre
kolay değildir - duman
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rappel
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bonne lecture.






















































Pendant qu'Enes me raconte des choses qui ne me parviennent que vaguement par manque d'attention, j'enfile mon pantalon militaire. Dans le miroir, je le vois parler, mais je n'entends pas. Je m'en avance et fixe mes cicatrices pour ne pas oublier là où je suis destiné.

J'ai résisté.

Je résisterai.

Peu importe les nouvelles idées toutes plus agréables les unes des autres. Au rythme de son prénom, comme un tic-tac au-dessus de ma tête, je me dois de le faire. Alors, j'écoute la réminiscence auditive de mes coups passés dans cette arène.

Li... La.

Tic... Tac.

Je dois cogner. Je dois gagner. Mais je ne tuerai pas. Je ne sauverai pas. Je ne fuirai pas.

J'attendrai qu'on me désigne vainqueur. Pour mon cœur. Pour mon souffle. Pour un sens trouble, ou qu'on aurait troublé. Au rythme de son nom, comme un tic-tac au-dessus de ma tête, et telle une épée de Damoclès, je suis en vie. Ce soir, je dois les oublier.

Elle et la vie.

Ne garder en tête que les coups à encaisser et faire encaisser.

Ni les yeux, ni les parties génitales, ni la pomme d'Adam.

Je dois seulement me rappeler et m'interdire ce sol. L'adversaire n'est pas mon ennemi. Je suis mon seul ennemi qui me veut au sol. Pas par faiblesse. Pas par infériorité.

Elle a frappé mon âme. Elle a sombré dans mon esprit — l'a convoité, l'a dominé. Plus que je n'aurais sombré. Plus que je n'aurais frappé. Avec elle, je suis étranger à moi-même. Plus qu'après la mort de maman. Je me sens léger. Un peu trop.

Le Commandant Keskin nous détestait après chaque sortie en ville. Si je l'avais écouté et n'avais pas revu cette traîtresse, Volkan serait encore en vie. Alors, ça m'énerve.

Lila se trahit pour écouter son cœur. Ça m'énerve encore plus, parce que le Commandant en fin de carrière lui aurait donné raison. Le faire, c'est nous donner à tous une raison d'oublier.

Elle a déjà toute ton attention.

Pour une fois, ma voix intérieure a raison. Il n'y a que ses notes. Sa maudite voix apaisante. Et sa pensée. Sa maudite pensée obsédante. Le silence n'est pas pénible quand il s'agit d'elle.

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