𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟔. 𝐃𝐄𝐑𝐍𝐈𝐄𝐑 𝐌𝐀𝐓𝐂𝐇

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•𝐀𝐘𝐀𝐙•

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𝐀𝐘𝐀𝐙


















































Cette histoire n'est qu'une mélodie invisible qui ne connaît que trop bien mes cordes.

Elles tirent, m'étouffent.

Et comme toujours, mes doigts me démangent.

Tu l'as encore fait pleurer.

Ma pensée ne trouve pas refuge dans cette corbeille cérébrale. Je regarde péniblement son corps se rapetisser dans mon champ de vision. Je me refais le film. Les choses s'éclaircissent.

À cause du procureur.

Tout n'est que pour lui. Jour après jour. Pensée après pensée. Retenue après retenue.

Je ne suis que son pantin et elle, une plaie béante sur deux jambes.

Face à la réminiscence, je ferme les poings à une lenteur torturante.

Inspiration.

Je suis incapable de remuer ma nuque pour calmer la lavanche intrinsèque.

Expiration.

La seconde d'après, je me suis déjà élancé en direction de la terrasse. Ils papotent.

Plus pour longtemps.

À peine ai-je mis un pas dehors, que je fonce vers Serkan. Sa parole est coupée nette par ma main qui empoigne sa veste. Je le balance sur la vitre. Il ne riposte pas — n'a pas le temps de le faire. Mon coude s'arrime à son cou. J'appuie. J'appuie jusqu'à l'entendre suffoquer.

J'appuie jusqu'à ce qu'il me regarde avec deux yeux écarquillés. J'appuie jusqu'à ce que ses joues jonglent entre une teinte livide et rouge. J'appuie jusqu'à ce que son cerveau me pense être son dernier souvenir.

Traumatisant.

Douloureux.

Mérité.

    — C'est quoi ton problème avec cette fille ? ma voix rugit.

Sa bouche s'entrouvre. Il halète. Soudain, je sens Enes tenter de me freiner. De mon autre bras, je le repousse violemment. Seulement, il revient. Je réitère, tout en fustigeant Serkan.

    — Ayaz, tu vas le tuer, arrête !

C'est ce que je veux. J'agrippe tout à coup son vêtement et le décolle de la baie vitrée. Je ne lui donne pas le temps de souffler. Mon poing le cogne en pleine face.

C'est l'heure de lui faire découvrir une nouvelle mélodie corporelle.

    — Tu vas arrêter de lui parler, débuté-je ma sommation entre mes dents serrées.

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