𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏. 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄 𝐂𝐇𝐀𝐍𝐂𝐄

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•𝐀𝐘𝐀𝐙•

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bonne lecture.














































J'ai porté le surnom qu'il m'a donné pour ne jamais oublier combien prendre le mauvais chemin était destiné à me faire mal, et ceci, tant que je ne me retrouverais pas.

Boucher.

Kasap.

Jazaar.

Myasnik.

Butcher.

Où que j'aille, et qui que je tue dans ce monde, je restais avant tout le soldat du Commandant Keskin ; son coupeur de gorges des terroristes. Les corps-à-corps, je les ai connus grâce à lui.

Quand l'équipe qui couvrait les arrières de celle de front n'avait plus de munitions. Quand notre tireur d'élite avait fini une balle dans la tête ou explosé par ces impies. J'étais alors guidé par Volkan. Le Coupeur n'était jamais très loin de l'Ombre du loup.

Dans les faits, tout a commencé avec eux et tout était censé se finir avec cette traîtresse. Mais chaque fois que je crois oublier, je réalise à ma mâchoire qui se serre d'un geste inconscient que je n'ai jamais raison quand il s'agit de moi.

Je m'en souviens parfaitement, jusqu'aux bribes de détails. Dans le camp de réfugiés, les terroristes avaient coupé la tête à un gamin qu'on avait sauvé d'un quartier sous leur coupe. Ils avaient violé les sœurs, les femmes, et les grands-mères de la zone.

Ordre du Commandant.

Assaut sur leur centre de contrôle. On l'avait fait pour eux, ces victimes. Mais même après avoir blanchi leur nom, je n'ai jamais su oublier la lente coupure qu'ils ont donnée à ce môme avant de lui couper la tête.

Le sang. Son regard. Le leur. Et surtout, la normalisation de ce geste barbare perpétué. Il ne fait aucun doute que le rhizome de haine qui s'ancre jour après jour dans ma tête n'est que la conséquence évidente du métier, et je le sais.

Ce gosse est mort sans connaître l'amour.

Alors, lors de notre dernière mission d'assaut avec le Commandant Keskin, je me suis interdit d'utiliser même une toute petite fois mon fusil pour les abattre. C'est vrai. J'ai donné un bon nombre de coupures sans connaître la mort. Pour lui, ce gamin.

Butcher est né de l'injustice pour la combattre à sa manière.

C'était pour ça que le Commandant m'avait donné ce surnom. Je le lui avais dit à Lila. Les gens étiquettent les inconnus sans même se connaître. Rien au monde ne justifie la mort d'un enfant. C'est peut-être pour ça que ça m'a autant remué. Parce que tout me ramenait à elle.

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