𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖. 𝐏𝐑𝐄𝐌𝐈𝐄̀𝐑𝐄 𝐕𝐑𝐀𝐈𝐄 𝐋𝐄𝐂̧𝐎𝐍

705 55 110
                                    

•𝐀𝐘𝐀𝐙•

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

𝐀𝐘𝐀𝐙
























Depuis la fin du match, je tente de ne penser à rien, mais ses yeux me rattrapent. Je l'ai fait fuir. Pourtant, je savais que la vérité aurait fini par exploser, si je restais ici. Mais de cette manière, je ne sais pas si ça m'arrange. Dans la salle de changement, je remets ma veste d'une main brusque. Je sens mon visage se crisper et mes épaules s'alourdir.

Je ne pense qu'à ça. C'est le prix à payer. Je le mérite. J'en suis conscient. Mais de l'être m'arrache quelque chose de nouveau. Un début d'espoir. Le procureur ne me l'a pas promis. Il s'est invétéré lui-même dans ma tête. Alors, ça m'énerve d'être si crédule.

Quand je suis sur le point de sortir, la porte s'ouvre. Serkan entre le premier, suivi d'Enes qui réarrange sa veste, ses yeux me scannant, comme ceux de son bras droit. Ça m'énerve encore plus d'avoir l'impression qu'on m'en veut qu'elles aient fui ainsi.

— Tu vas partir dans cet état ? demande Enes, s'adossant au lavabo.

Appuyé contre la porte, Serkan se permet un regard noir. J'humecte mes lèvres, incapable de ne pas riposter d'un regard assassin.

— Je prendrai une douche en rentrant, je réponds froidement.

L'ambiance s'entasse. Je me demande quand ils ouvriront le sujet.

— Comme tu le sens, commente Enes en soufflant bruyamment. Mais avant ça, je vais d'abord prendre ton numéro et l'adresse de ta ratière. Avant chaque match, on te donnera le point de rendez-vous. Les combats se déroulent dans différents clubs.

Je m'adosse au mur derrière moi, tout en focalisant mon attention sur lui.

— Combien de matchs ?

— Pas tous les soirs, t'inquiètes. Une moyenne d'une fois par semaine, disons. Ayaz, si tu te décides de combattre pour moi, on va signer un p'tit contrat. On sait jamais.

PAYOFFOù les histoires vivent. Découvrez maintenant