𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟒. 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐐𝐔𝐈 ?

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•𝐀𝐘𝐀𝐙•

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𝐀𝐘𝐀𝐙

































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pour ce chapitre, je vous conseille d'écouter la n°27 de la playlist

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01 h 18.

Un essaim d'arbres quadrille la route. Aucun réverbère ne borde la forêt. À leurs risques et périls, la maison des Vural dans la province n'a pas de voisins. C'est un vrai no man's land. Dans les hectares qui se déploient aux alentours, il n'y a aucune âme et aucun bruit rural. Les feux éteints, je gare la voiture sur le bord avant de couper le moteur.

Minute. Minutes. Trente-six minutes.

L'heure arrive. J'enfile ma cagoule, me munis d'un couteau et d'un pistolet.

Portière ouverte.

Je la referme sans bruit, me craque lentement la nuque et avance dans le noir.

Un pas.

Deux pas.

Six pas.

Arrêt.

Trop de son. À deux pas du premier arbre sur mon chemin, le bruit d'une voiture m'interpelle. Sans même me tourner, et avant que les phares de route ne m'éblouissent, je me cache derrière le tronc. Le véhicule avance, freine, et s'arrête derrière le mien.

Réalisation.

On m'a trahi.

Dans ma poitrine, un battement de trop. Prêt à l'attaque, ma main se resserre sur mon étui de cuisse. La portière claque. Les phares cèdent leur place à un flash de téléphone.

Fait chier.

La silhouette s'approche de mon véhicule. Derrière l'arbre, je tente de jauger la situation sans me faire remarquer. Imaginant un garde du corps, prêt au combat, je remue mes doigts derrière mes gants, rajuste ma cagoule, puis secoue mes épaules. Les secondes s'éternisent.

Trop long.

— Ayaz ?

Soudain, le temps s'arrête face à ses notes. Je ferme les yeux. Mon cerveau se méduse.

Elle en est la cause.

Tout en plaquant mon dos et ma tête au tronc, je m'active pour retirer ma cagoule.

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