PARTIE 1.
Infirmière : Encore un point... Et... Voilà !
Elle me colle ensuite un pensement sur le front, à l'endroit où elle venait de me recoudre. Je n'avais pas sentie la douleur, El Hamdûllilah.
Infirmière : Vous avez été chanceuse, ça aurait pu être pire.
Moi : J'aurais pu perdre la vie...
Infirmière : Faut pas penser à ça ! L'essentiel c'est que vous êtes là maintenant.Après ça je lui ai rendue son sourire, je l'ai remercié pour les points de sutures, et j'ai été transférée dans une chambre.
*
Je fixais le plafond de la chambre d'hôpital où je me trouvais, tête sur l'oreiller. Je me passais les images de tout à l'heure en boucle, toujours en état de choc. Là, je suis vraiment en train de me rendre compte que j'aurais pu y passer, et laisser mes proches sans leur dire au revoir. Mes larmes se mettent à couler automatiquement, la pression qui relâche sans doute. Je sais bien que la vie est éphémère, mais c'est pas dans ces conditions que j'aurais voulu la laisser.
Je souffle un bon coup, et j'essuie mes larmes. Soudainement, mon ventre fait des gargouillis. Je regarde l'heure dans l'horloge de la chambre, ça affiche 19 heures. Il était dans les alentours de 16h30 quand ça s'est produit, c'est clair qu'entre temps j'ai eu le temps d'avoir faim. J'allais essayer de prévenir quelqu'un, juste histoire de me mettre quelque chose sous la dent, quand la porte de ma chambre s'est ouverte. J'ai tourné la tête vers elle. Sont apparues ma mère, et sa sœur, ma très chère tante. Sans que je ne comprenne quoi que ce soit, des larmes se sont mises à parcourir le long des joues de ma mère, une vision qui m'a été insurpotable. Elle s'est blottie dans mes bras, je sentais mon épaule devenir humide peu à peu.
Yemma : Quand j'ai su ce qu'il s'est passé j'ai eu peur ! Tu es saine et sauve, El Hamdûllilah. Mon cœur allait lâché, je ne sais pas ce que j'aurais fais si tu m'avais laissé benthi...
Moi, la voix qui se casse : L'important c'est que je sois là yemma, N'brick...
Yemma : Hta ana n'brick...On s'est serrées l'une contre l'autre, j'ai même fini par sangloter légèrement, et après quelques minutes, j'ai repris mon calme. C'est là que je me suis souvenue de la présence de ma tante. Je l'ai salué, elle me souriait tristement, par rapport à ce qu'il s'était passé.
Yemma : Tu sais Azelya, on a plus de logement...
Avec tout ça, j'avais oublié le fait que des dégâts avaient pu être causés.
Yemma : J'ai pu te prendre quelques affaires, mais sans plus... On a plus rien du tout...
J'en pouvais plus. Rien que d'imaginer notre appartement dévasté et nos affaires complètement détruites, ça me donnait la migraine. Il allait falloir tout recommencer du début, et j'ai intérêt à aider ma mère... Seule, sachant qu'elle est divorcée à mon père, elle y arrivera pas. On avait pas du tout besoin de ça...
Moi : On va vivre où en attendant ? Si faut payer une chambre d'hôtel ou quoi je vais y contribuer yemma, je t'aiderai.
Khalti : Hôtel ?! Chez moi y'a de la place ! Je suis là pour vous aidez, je vous laisse pas payer pour dormir quelque part !Elle et ma mère se sont chamaillées. Après un long débat, elles ont finit toutes les deux par arrêter puisque yemma avait accepté qu'on loge chez elle...
*
Yemma : Il te manque rien ?
Moi : Non, rien. J'ai pas grand chose toutes les façons... On peut y aller.Elle m'a sourit tristement, et nous sommes sorties de la chambre, qui n'était désormais plus la mienne. Deux jours étaient passés, et enfin je pouvais quitter l'hôpital. Je devais rester en observation au cas où il m'arrivait quelque chose par rapport à la fumée que j'avais respiré, mais El Hamdûllilah, tout va pour le mieux.
Les portes coulissent et nous donnent accès au parking, où de loin, je reconnais ma tante faire d'énormes gestes, histoire qu'on se dirige vers elle. À ses côtés, un jeune homme avec une casquette est adossé contre la voiture. C'est seulement quand il a relevé la tête pour embrasser ma mère que j'ai reconnu mon grand cousin, Azzedine. On s'est contenté de se faire un signe de la tête, on est pas fusionnels tout les deux, et je ne suis pas à l'aise en sa présence, ni en celle de son frère d'ailleurs.
Tout le monde prend place dans la voiture. Khalti est devant avec son fils, et moi je suis derrière avec ma mère. Elles se parlaient elles deux, tant dit qu'Azzedine gardait le silence. Et il en est de même pour moi.
Je pose ma tête contre la vitre, tout en fermant les yeux, pensant à l'événement qui s'est produit. J'y pensais souvent ces deux derniers jours d'ailleurs, c'était encore tout frais. J'étais déjà nostalgique de mon chez moi. Ma chambre, mes affaires... J'arrivais pas à croire que j'avais plus rien...
*
Je vois que tout le monde déboucle sa ceinture et s'apprête à sortir, j'en déduis donc qu'on est arrivé. Je suis le mouvement, et nous marchons jusqu'à leur bâtiment, ça faisait des lustres que j'étais pas venue. Pendant que nous montions, Azzedine s'est arrêté pour parler avec des amis à lui, il a dit qu'il montera après. Bon...
Khalti : Met toi à l'aise Azelya. Riham va pas tarder à rentrer.
Moi : D'accord...*
Je commençais à m'assoupir, le temps passait lentement, très lentement... Mes yeux se fermaient petit à petit, quand la porte de la chambre s'est ouverte soudainement...
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