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PARTIE 28.

Riham : Azelya, tu viens dans le salon ? Y'a ton bien aimé qui t'attends.
Moi : Oui... Oui j'arrive...

Elle s'est approché de moi en me faisant un gros câlin et en me frottant le dos.

Riham : Allez ma cousine d'amour, n'aies pas peur ! Tout va bien se passer In Cha Allah, t'auras ton bête de mariage.

Je lui ai souris en lui rendant son étreinte, et toutes les deux, nous sommes allées au salon. Tout en baissant la tête, j'ai lancé un : « Salam Aleykûm » à peine audible. Je me suis assise entre mes parents, toujours les yeux rivés vers le sol, les mains tremblantes. J'ai quand même relevé la tête pour faire preuve de politesse, même si mon regard était fuyant lorsque la famille de Jessim m'observait.

Je savais que sa mère me fixait. Alors j'ai voulu lui faire face, et quand nos regards se sont croisés... Elle m'a sourit. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui sourire également, de toutes mes dents. Ça avait l'air d'une femme très gentille et attachante, je suis quasiment sûre que j'allais avoir une bonne relation avec elle. Je pouvais voir quelques traits de ressemblance avec Jessim (et avec tous ses enfants d'ailleurs), même si il ressemblait plus à son père.

Riham et moi nous sommes relevé, puisqu'au final, nous devions ramener la nourriture et les boissons que nous avions préparé plus tôt dans la journée. Jessim me regardait faire des va et vien entre la cuisine et le salon. Quand on le pouvait, on s'échangeait des sourires discrets. Il m'a même glissé un clin d'œil, qui m'a fait rougir par la suite. Une fois que tout a été installés et servis, nous avons repris nos places initiales.

PJ (s'adressant à mes parents) : akhy, ûkhty, nous nous permettons de venir à vous aujourd'hui.

Mes mains commençaient à trembler peu à peu. En s'en rendant compte, ma mère à poser les siennes sur les miennes, et s'est mise à les caresser. Ça a marché d'ailleurs.

PJ : Nous venons vous demander la main de votre fille, pour notre fils, Jessim ici présent.

Mon père les fixait tour à tour, aucune expression apparente.

Baba : Je peux vous parler en privé, hefekoum ?

Ils ont tous les deux accepté, et ont suivi mon baba hors du salon. Honnêtement, j'avais peur. Pas que mon père est un psychopathe, non. Mais quand ça me touche, il risque de ne pas paraître aussi gentil qu'il l'est. Je respirais rapidement, quand la mère de Jessim a pris la parole.

MJ : En attendant qu'ils terminent de parler, on s'est même pas présentés individuellement
Yemma : C'est vrai...

Elle a présenté Khalti, Haytem, Riham, Azzedine et Najet qui se trouvaient à nos côtés.

MJ : Comme vous savez les filles là, c'est les miennes, Jennah et Jamila, elles ont six et dix sept ans. Lui là bas c'est mon fils Jalil, vingt-sept ans.

Pendant qu'elle l'a présenté, il m'a fait un sourire, comme pour me dire que tout allait bien se passer. Pour le peu de fois où on s'étaient croisés et parlés, Jalil a toujours été très gentil avec moi, il me mettait toujours en confiance, et là en ce moment, ça marchait. J'en avais bien besoin. Par contre ses sœurs, mis à part en photo, je ne les avaient jamais vu, et c'était des très jolies filles. Dans cette famille, ils se ressemblaient tous les uns les autres, et c'était pas plus mal je trouve...

MJ : Et pour finir, moi c'est Jinan. Mon mari c'est Bakri.
Yemma, riant : Rien à voir avec les prénoms de vos enfants et le vôtre !
MJ : On se tutoie, pas de ça chez nous ! Oui c'est vrai, je sais même pas comment ça s'est fait d'ailleurs ! Mais c'est moi qui les ai tous choisis, faut croire que je domine.
PJ, entrant dans le salon : Qui domine qui ?

« Toi et moi, unis par cet incendie » - Reprise facebookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant