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PARTIE 13.

Kaïla : Attends... Par contre prends ton tel, moi j'ai plus de crédit !

Je l'ai regardé complètement désespérée, et j'ai reporté le numéro de Jessim sur mon clavier...

En y réfléchissant, j'ai trouvé mon idée complètement S T U P I D E. Jessim n'est pas médecin, donc je ne comprends pas pourquoi j'ai voulu faire appel à lui.

Kaïla : Bah alors, t'appuies sur « appeler » ou bien ?!
Moi : Attends, j'pense pas que ce soit une bonne idée...
Kaïla : À quoi tu joues, tu veux m'voir clamser ou quoi ?! Appelles-le !
Moi : Mais il est même pas médecin, il...
Kaïla : Il est pompier, ça s'ressemble !
Moi : Non mais Kaïla, sér...
Kaïla : PRENDS CE FOUTU PORTABLE ET METS-LE À TON OREILLE !

Je la fixais en fronçant les sourcils.

Kaïla : ALLEZ !

J'ai soufflé en marmonnant des choses incompréhensible, j'ai appuyé sur la touche d'appel, et j'ai mis le combiné à mon oreille. Après quelques sonneries, il a répondu. Il y avait du bruit derrière lui, sûrement qu'il était dehors.

Jessim : Ouais, qui c'est ?
Moi : Azelya.
Jessim : Ah euh... Ça va ?
Moi : Bien... Et toi ?
Jessim : Bien. J'imagine que si tu m'appelles c'est pour quelque chose ?
Moi, riant timidement : Oui, j'veux pas passer pour une profiteuse, j'suis désolée.
Jessim : Tranquille. C'est quoi le problème ?
Moi : Kaïla couve quelque chose. Elle ne veut pas aller chez un médecin, pas d'ambulance et tout ce qui s'en suit... Et c'est pour ça qu'on s'est dit que... Peut-être que toi tu sais ce qu'elle a ? J'sais bien que t'es pas médecin, mais au moins juste pour savoir si c'est grave ou pas, le temps d'aller en consultation.
Jessim : Bah vas-y, dans vingts minutes j'suis là.
– Tu vas où toi ?

Juste après, ça a raccroché. C'est un de ses amis sans doutes. J'ai raccroché en souriant timidement, sans savoir pourquoi d'ailleurs. Mais en voyant Kaïla me fixant, souriant également, j'ai tiré la gueule en arquant à sourcil.

Moi, lançant mon téléphone sur le canapé, à ses côtés : Quoi ? Qu'est-ce que t'as ?
Kaïla : Ouuuh, du calme ! Juste qu'apparemment ça t'as pas déplut de lui téléphoner, alors bon...
Moi : Toz.

Elle a sourit malicieusement, et je me suis installée à ses côtés.

*

Un bruit de vibration. Ce n'était pas mon téléphone. Kaïla a alors consulté le sien, et m'a dit :

– C'est Jessim. Il est dans l'allée mais il sait pas dans quelle maison j'habite, tu peux aller le chercher ?
Moi, râlant : Et bien sûr, c'est à Azelya d'aller chercher le pompier !

Elle a ricané, tant dis que j'ai enfilé ma veste et mes bottes. Je suis sortie de la maison, et j'ai vu sa voiture de loin. Les phares étaient allumées. Je me suis dirigée vers le véhicule. À ma vue, Jessim a éteint le moteur, et il est descendu.

Jessim : Salut
Moi : Salut...

Nous sommes allée dans la maison, et nous avons rejoins le salon où Kaïla « agonisait ».

Jessim : Alors, la GAILLARDE est malade ?
Kaïla : Franchement Jessim joue pas à ça !
Jessim, riant : Qu'est-ce que t'as alors?

Kaïla lui a décrit ses symptômes, puis il a dit :

Jessim : Alors mademoiselle, j'suis sûr à 95% que t'as une bronchite. Après comme vous l'dites, j'suis pas médecin, mais y'a de grandes chances.
Kaïla : Genre j'avais besoin de ça moi !
Jessim, souriant : Le mieux c'est d'aller en consultation au plus vite.
Moi : J'peux essayer de me libérer, comme ça on y va demain... ?
Jessim : Mais t'es en transports il me semble ?

« Toi et moi, unis par cet incendie » - Reprise facebookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant