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PARTIE 14.

(Toujours dans la peau de Jessim)

Après qu'elle ai raccroché, j'avais toujours mon téléphone en main, les sourcils froncés. Quand je dis que les femmes sont compliquées... J'ai finis par le déposer et je me suis remis rapidement au travail. Heureusement pour moi, j'ai pu finir à temps. Et à vingts heures, j'suis rentré chez moi. Toujours de mauvaise humeur, mais moins. Disons que c'est Azelya qui m'a fait me détendre. En pensant à la scène qu'elle m'a fait au téléphone, je me suis mis à rire à en mourir. Mais il a fallu que j'me calme parce que je conduisais. Je sais pas si je la comprendrait un jour.

--- DANS LA PEAU D'AZELYA ---

Moi : Kaïla, j'suis bête, j'suis bête, j'suis bête !
Kaïla : Quoi ? Qu'est-ce que t'as fais ?
Moi : J'ai dis à Jessim que c'était quelqu'un de bien !
Kaïla, exposant de rire : Où il est le problème ?
Moi : J'ai bégayé et j'ai raccroché juste après.

Elle s'est mise à rire, mais elle s'est calmée quand elle s'est rendue compte de quelque chose :

Kaïla : Eh ! Attends ! Pourquoi t'étais au téléphone avec lui ?
Moi : C'est de ta faute. Tu me répondais pas, j'ai flippé, alors j'ai pensé que tu pouvais être avec lui... Je l'ai appelé.
Kaïla : Et comment t'as eu son numéro ?
Moi : Étant donné que madame n'avait plus de crédit... Je suis repartie voir dans mon journal d'appel.
Kaïla : Oh... D'accord. Bien joué ! Mais c'est bon, c'est rien !
Moi : Plus jamais je le regarderai en face, je l'affronterai pas. C'est mort.

Je sais pas pourquoi, mais rien qu'à l'idée de le revoir, ça me mettait trop mal à l'aise. Je me haïssais d'avoir dit ça, j'ai plus rien contrôlé.

Kaïla : C'est bon, calmes-toi ! Tu stresses pour rien sérieux.

Peut-être que j'en faisais des tonnes, mais ça me rendait vraiment malade. On a fini par raccroché, j'ai mangé avec ma mère, et je suis allé me coucher.

--- DANS LA PEAU DE JESSIM ---

J'étais rentré depuis un moment déjà. J'ai salué mes sœurs et ma mère, sans pour autant calculer mon père. Je savais que j'étais en tort, j'ai cherché, j'ai trouvé. Mais j'me voyais pas aller lui parler sérieux. J'ai été prendre une douche, j'ai avalé quelque chose, et je me suis cloîtré dans ma chambre. J'avais décidé de me détendre en jouant à la console, quand mon téléphone a vibrer. Concentré dans ce que je faisais, c'est seulement quelques minutes après que j'ai regardé de quoi il s'agissait.

Kaïla : « Soit disant t'es mignon ! Haha »
Moi : « Qu'est-ce que tu me jactes toi ? »
Kaïla : « Sache qu'Azelya me dit tout sur tout »
Moi : « C'est bien les filles ça. Non mais sérieux ta pote elle me fait rire »
Kaïla : « Bah elle te connaît pas vraiment, et elle te l'a dit alors que c'était pas voulu, c'est à peine si elle ose te revoir, ça la fait stresser »
Moi : « Sérieux ? »
Kaïla: « Ouais ! Par contre tu la fermes s'te plaît, parce que si elle sait que j'ai parlé de ça avec toi elle va me tuer. »
Moi : « Tranquille, je dirais rien. Elle a pas à s'en faire ta Azelya, je l'intimiderai pas si c'est ce que tu veux savoir. »

--- DANS LA PEAU D'AZELYA, LE LENDEMAIN ---

Il était dix-neuves heures trentes. J'étais en pyjama, chez Kaïla. Ses parents arrivaient dans deux jours, et son frère... On ne savait pas. Elle avait insisté pour que je passe une nuit chez elle, ça faisait longtemps, on avait grandi, et y'avait plus trop le temps pour ça... Alors j'ai accepté. On était affalées sur le canapé, installées tête-bêche.

Kaïla : J'ai envie d'manger chinois là...
Moi : Bah commande !
Kaïla : Ouais mais le chinois de ma ville fait pas de livraison...
Moi : Alors là ! Comptes pas sur moi pour y aller. Il fait froid, il fait nuit, j'ai la flemme, et j'suis crevée.

« Toi et moi, unis par cet incendie » - Reprise facebookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant