15

9.3K 581 12
                                    

PARTIE 15.

J'ai ouvert les yeux peu à peu, et j'ai été étonnée de me voir dans une position étrange, allongée sur mon lit. Puis je me suis rappelée qu'en rentrant, à peine après m'être déshabillé, je m'étais affalée sur mon lit, et sans rien contrôler, je me suis endormie. J'ai voulu prendre mon téléphone histoire de savoir si Jessim était bien rentré, mais quelque chose m'en empêchait : Mon cœur me disait de le faire, ma raison quant à elle, m'en dissuadait. Et au final... J'ai finis par écouter ma raison. Je me sentais pas de faire le premier pas, j'osais pas en fait. Pourquoi ? Ça reste à savoir.
Avec une flemme phénoménale, j'ai été prendre ma douche, et après avoir traîné sur l'ordinateur, je me suis endormie jusqu'au lendemain matin.

*

Ça faisait presque une semaine maintenant que je n'avais pas de nouvelles de Kaïla. Tout me laisser penser qu'elle me boudait en fait : Quand je lui envoyais des messages, elle ne répondait pas, sachant qu'il y avait l'accusé de réception. Elle ne m'en envoyait plus, et lorsque je l'appelais, elle laissait son telephone sonner, ou alors elle raccrochait. Kaïla est quelqu'un de très susceptible. Je sais que je n'ai rien dis qui a pu la vexer, mais j'ai dû faire quelque chose qui l'a blessé, et c'était pas intentionnel... Ça en a peut-être pas l'air, mais malgré le fait qu'à certains moments elle est lourde, très lourde... Bah... Elle m'aie indispensable en fait. Faut que je mettes tout ça au clair.

*

Depuis quinze minutes maintenant je suis devant la FAC, à attendre. Sans mentir, j'ai peur. Il fait nuit, et plus grande flipette que moi, y'a pas.
Après avoir attendu un bon petit moment, j'ai vu Kaïla sortir de la FAC, dévalant les marches. Elle s'est approché de moi sans me voir, mais dès qu'elle a remarqué ma présence, elle m'a tchipé en me toisant. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire.

Kaïla : Y'a rien de drôle là.
Moi, reprenant mon calme : Désolée... Vraiment désolée.

Elle m'a fixé méchamment, et elle s'est mise à marcher rapidement vers sa voiture, j'ai essayé de suivre la cadence.

Moi : Okkk, dis-moi c'que t'as sur le cœur.
Kaïla : Tu veux que j'te dise ce que j'ai sur le cœur?
Moi : Oui !
Kaïla : Tu veux vraiment que j'te dise ce que j'ai sur le cœur, hein?!
Moi : Bah oui, j'crois que oui !
Kaïla : Ah ouais?!
Moi : Mais puisque j'te le dis bordel ! J'commence à perdre patience !

D'un seul coup elle s'est arrêtée, alors j'ai été forcée de le faire aussi. Je devais avoir les joues toutes rouges, je venais quand même de (limite) lui courir après.

Kaïla, appuyant son index fortement à plusieurs reprises sur mon épaule : T'es une amie indigne ! Indigne, indigne, indigne, in-di-gne !
Moi : Ouais bah j'ai compris ! Qu'est-ce que j'ai fais encore ?
Kaïla, se remettant à marchant vite : T'as osé me cacher un truc important !
Moi : Quoi ?
Kaïla : T'es partis en escapade avec Jessim et tu m'as rien dis !

Je me suis arrêtée une nouvelle fois, et j'ai éclaté de rire.

Moi : Sérieusement Kaïla, tu m'en veux pour ça ? Oh j't'en pris !
Kaïla : Tu sais quoi ? Pour la peine tu me racontes tout en détails, allez !

On est allé jusqu'à sa voiture, et elle m'a brutalement poussée dedans.

Moi : Doucement aussi !

Enfin bref, pendant qu'elle m'a déposé chez moi, je lui ai raconté ce qu'il s'était passé : La façon dont on a décidé de se voir, et ce qu'on a fait. Je ne lui ai pas raconté ce dont on a parlé, parce que j'ai trouvé que c'était assez personnel alors...

*

Kaïla m'avait donc pardonné, il en a fallut peu. Juste que je lui raconte un peu ce qu'il s'était passé, et voilà. J'étais toujours en contact avec Jessim. On s'était pas revus depuis la dernière fois mais on continuait à parler. En bref, j'avais toujours ma petite vie paisible, jusqu'à un jour...

« Toi et moi, unis par cet incendie » - Reprise facebookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant