PARTIE 30.
Ça devait faire plusieurs minutes que nos lèvres étaient toujours en contact. J'avais pris mes aises : une de mes mains étaient sur sa joue, l'autre sur son épaule, tant dit que les siennes étaient sur ma joue, et dans le bas de mon dos.J'ai finis par retirer ma tête et par la tourner sur le côté, tout en souriant, me sentant rougir. Il a en profité pour déposer un baiser sur ma joue. D'un coup, je me suis mise à rire.
Jessim : Quoi ?
Moi : C'est nerveux je crois, je sais même pas pourquoi je rigole.
Jessim : Dis-le moi si tu veux te reconvertir en tomate.
Moi : Hein ?
Jessim : J'dis ça comme ça hein, mais depuis tout à l'heure tu rougis.
Moi, lui tapant le torse : arrête Jessim, tu sais très bien que j'suis pas à l'aise avec les trucs comme ça.
Jessim : Trop mignonne.Je l'ai poussé, il m'a ramené contre lui.
Moi : Sinon les appartements ?
Parce que oui, depuis un p'tit moment on a commencé à chercher.
Jessim : J'en ai retrouvé plusieurs, y'a qu'à se renseigner.
Moi : D'accord...On est resté ensemble encore un peu, il m'a déposé en saluant ma mère et il repartit.
Je passe un mois.
À la fin du mois de décembre j'avais eu mon permis, enfin ! La nouvelle année est passée, et pour moi elle commence bien !
Avec Jessim on avait enfin trouvé l'appartement p a r f a i t. On avait commencé à l'aménager. À côté de ça y'avait aussi les préparatifs du mariage. J'allais me marier civilement quelques semaines après mon anniversaire, presque trois. On avait trouvé une salle, réservé, il en était de même pour la mairie... On faisait les courses, on avait choisit le traiteur... Tout était bien organisé, on a pu compter sur l'aide de la famille et des amis. Niveau matériel on avait tout, tout, tout ! Il manquait seulement quelques bricoles. On s'y est prit très vite, la peur de ne pas avoir le temps sûrement... Il ne nous restait plus qu'à choisir nos tenues, faire les faire-parts... Et voilà.
*
Trois février, 00h00.
La porte de ma chambre s'est ouverte doucement, j'ai pu reconnaître la délicatesse de ma mère à travers le geste.
Yemma : Sana hilwa Ya gamil... (Joyeux anniversaire en gros)
Moi : Ooooh yemma saha !Je me suis levé et je suis partie la prendre dans mes bras, je savais très bien qu'elle avait veillé seulement pour me le souhaiter, habituellement elle dort avant minuit. Et malgré toutes ces années, ça me touche toujours autant.
Yemma : Je te fais ton cadeau demain matin, comme d'habitude ?
Moi : À ce stade là c'est plus la peine yemma, j'ai grandis, te casses plus la tête pour moi.
Yemma : Ok. Quand tu te réveillera tout sera prêt !Elle est ensuite sortie de ma chambre en l'embrassant le front. Elle est têtue, et ça j'y peux rien...
En fait c'est un truc tout bête. Y'avait une année, celle de mes dix ans, où ma mère m'a demandé ce que je voulais pour mon anniversaire. N'ayant aucune idée, je lui ai demandé de me préparer un petit déjeuner, le meilleur qu'elle puisse faire. Étrange, oui, mais je savais pas quoi choisir... Et de là, c'est resté. Ça fait maintenant quatorze années qu'elle le fait, et ça lui tient à cœur.
J'ai à peine eu le temps de ma rallonger que mon téléphone a sonné. Un sourire m'est apparu sans que je n'aies eu besoin de répondre.
Moi : Allô... ?
Jessim : Oui allô ?
Moi : Ça va... ?
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« Toi et moi, unis par cet incendie » - Reprise facebook
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