Eyla: Tuer avant d'être tué

chapitre 3:

J'étais arrivée à la maison de Manu la tête pleine de questions et le comble je ne peux pas appeler Gaston à une heure pareille de la journée. Donc je dois au moins attendre que le soleil se lève complètement. pour me changer les idées je décide de retourner dans le bureau de Manu récupérer les informations du dossier pour après passé tout ce que j'aurai eu à Gaston en même temps que le compte rendu de la mission Salvador. Je marche vers son bureau et une fois arrivé je le trouve ouvert. Bizarre, il est à l'intérieur ?
Je retourne vers sa chambre et pose mon oreille sur la porte. J'entends sa respiration devenue lente signe qu'il dort. Comment il a pu oublier la porte de son bureau ouverte ? Et bien ce n'est pas mon problème au contraire, je pense que aujourd'hui c'est ma journée. j'ouvre le bureau et rentre à l'intérieur . Je me dirige directement vers la table au centre et ouvre le coffre.
- Quoi!

Je le referme et ouvre un autre coffre mais toujours rien. Je continue jusqu'à ouvrir tout les coffres mais je ne trouve rien ni le dossier de la dernière fois ni un autre dossier.
- Non, non,non.

Je tourne sur moi même et je me dirige vers les autres coffres pour les ouvrir aussi.
- Non c'est quoi, pourquoi il n'y a rien ici aussi.

Je n'aime pas la tournure que prend cette histoire. Manuel se méfie de quelque chose? Je ne pense pas mais je dois rester sur mes gardes. Je quitte le bureau abattu et retourne dans ma chambre.
- je ne peux pas continuer comme ça, je dois agir et faire avancé cette mission.

Mais bon maintenant je vais essayer de fermer l'œil avant le lever du soleil. Quand je ferme les yeux au lieu de dormir je voyais plutôt cattleya m'appeler en me souriant.
- Cattleya : viens voir c'est de ce côté.
- Non mais tu sais que l'on doit être déjà au lit à cette heure.
- Cattleya : viens dans tout les cas personne ne saura.

Elle me tire par la main et on se dirige vers une sorte de jardin où on voyait plusieurs fleurs déjà bien fleuri.
- Cattleya : Regardes celle là s'appelle cattleya, elle a le même nom que moi.
- C'est pour cela tu m'as fait sortir ?

Elle me regarde avec son visage d'ange.
- Viens on rentre avant que quelqu'un ne remarque notre absence.
On marche vers un endroit puis c'était le noir.
Ziiigggg
Je me relève en sursaut et tiens ma tête. Voilà à chaque fois que j' ai des souvenirs de cattleya je fini par voir que du flou et les décharges électriques reviennent pour me brouiller encore plus l'esprit.
Je me lève et me dirige vers les toilettes. Je me regarde dans le miroir et après fait passer de l'eau sur mon visage.
- Où on était en ce temps ?

Mais cette question n'a jamais eu de réponse. Les seuls souvenirs que j'ai sont ceux de ce qui s'est passé mais je n'ai jamais compris où on était. Pourtant j'ai l'impression de le savoir mais rien c'est le trou noir.
Je ressors des toilettes et pars m'asseoir sur le lit.
Toc toc
- oui!
La porte s'ouvre sur Suzanne qui me sourit de toutes ses dents. Oh non ce matin je ne suis pas d'humeur mais je dois aussi prendre sur moi.
- Bonjour suzu!
- Suzanne: tu as bien dormi ?
- Oui comme la belle au bois dormant.
- Suzane: c'est bien, maintenant descendons j'ai servi le petit déjeuner.
- Pourquoi ce n'est pas Manu qui est venu me chercher?
- Suzanne : il a eu une urgence et il est parti très tôt.

Une urgence !
- Je ne veux pas descendre s'il n'est pas là.
- Suzanne : d'accord je vais t'amèner un plateau ici.
Elle descend et après quelques minutes elle revient avec un plateau de nourriture bien garnie. Je la remercie et elle s'en va.
Je me lève et récupère mon téléphone pour appeler Gaston.
- Allô
- Gaston: j'ai vu que l'opération s'est faite avec succès, bien joué.
- ce n'est pas pour cela que je t'appelle.
- Gaston: uhum.
- avant de mourir il m'a parlé des choses qui m'ont paru bizarre, et je veux comprendre.
- Gaston: ohhh très chère tu as toujours été curieuse. Mais bon finis avec cette mission sur Manuel et tu auras toute les réponses que tu veux.
- Je dois juste te trouver des papiers.
Et si manuel se montre indiscret je le tue.
- Gaston : effectivement, pourquoi tu me résume la mission ?
- Je voulais juste être sûr.