Chapitre 18:

20 8 0
                                    

- C'est bon je vois enfin plus clair, Flave c'est toi?

Il arrête la voiture brusquement.

-Pourquoi tu fuis mon regard maintenant? Réponds moi!
- Flavio : tu veux entendre quoi, tu viens de le dire.
- Je veux l'entendre de ta bouche.
- Flavio : tada comme on se retrouve !

Sous le choque je pose ma main sur ma bouche et quitte la voiture en toute vitesse. Je me sentais étouffé dedans . Il sort à son tour et vient vers moi.

- Flavio : hey ça va qu'est-ce qui t'arrive ?
- C'est toi, je te connais mais comment ? Depuis Quand ? J'ai toujours vécu à l'agence pourtant.
- Flavio : Eyla calmes toi, hey regardes moi.
- Je n'arrive plus à comprendre.

Tout d'un coup mon mal de tête reviens en force avec des décharges vraiment très fortes.

- AHHHHHHHHH !!!
- Flavio : Eyla, s'il te plaît calmes toi, essaie de ne pas perdre le contrôle.
- Je ne peux pas j'ai mal à la tête j'ai l'impression qu'elle va exploser.

Alors il se rapproche de moi pour me retenir sur place.

- hey hey regarde moi, tu vas y arriver ne laisse pas tes pensées prendre le dessus. C'était moi oui c'était moi ce petit garçon maintenant calmes toi et essaie de remettre tes idées en place. Regardes bien tu me verras, tu nous verras.

Il me serre fort dans ses bras et moi toujours la tête entre les deux mains j'essaie de ne pas perdre le fil de ce qu'il me dit.

- Flavio, je les vois ils m'obligent à rentrer dans une voiture noire.
- Flavio : voilà c'est ça réagi dans le calme et essaie de tout revoir.
- J'ai mal, ma tête.
- Flavio : je sais oui mais tu dois rester éveillée.

Après plusieurs minutes où je cherche lamentablement à ne pas tomber sous la douleur Flavio lui toujours les bras autour de moi essaie de me tenir éveiller.

À un moment je sens la douleur qui se calme et je me sens de plus en plus mieux.

- Je suis désolée.
- Flavio : qu'est-ce que tu racontes, au contraire aujourd'hui tu as très bien su tenir le coup, je te félicite.

Je me loge encore plus dans ses bras.

- Ils m'ont attrapé de force, je les ai vu me trainer jusqu'à cette voiture.
- Flavio : shuut ne dis rien maintenant on va un peu marcher ça te va et tu m'en parleras quand tu le pourras.
- D'accord, d'accord.

Alors il m'aide à me relever et on commence une balade. Je vois bien tout donc je ne suis pas comme les autres ? J'avais belle et bien une famille. Et ces hommes ? Qui étaient-ils? Gaston m'a ramassé après? En tout cas c'est la seule explication que je peux donner.

- Flavio : alors on va reporter notre endroit mystère.
- Non on ira, je suis assez curieuse pour ne pas laisser passer ça.

On continue toujours de marcher dans un silence pas si dérangeant.

- je poursuivais un chat qui était monté jusqu'à dans ma chambre et au moment où j'étais sorti, deux hommes m'avait attaqué et l'autre avait placé sa main sur ma bouche tandis que le deuxième lui surveillait les alentours. Je me débattais comme une folle mais ils étaient bien plus fort.
- Flavio : évident tu étais juste à la fin de tes 6ans.
- Exactement mais après ça je me rappelle juste de ma formation, je n'ai pas d'information exacte et je dois demander à Gaston, il me doit des explications.
- Flavio : je sais mais moi je ne te propose pas de lui demander, tu dois attendre et tu comprendras tout comme aujourd'hui.
- D'ici là je suis sûr de perdre complétement la tête, j'en ai marre.
- Flavio : je sais que c'est très difficile.
- Non tu ne sais pas, imagines après des années de ta vie tu te rends compte que peut-être tout ton existence n'est qu'un tissus de mensonges.

Eyla: Tuer avant d'être tuéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant