J'étais assise dans un coin à la devanture de sa maison et attendais que ma cible se présente devant moi.
Tout d'un coup j'aperçois les phares d'une voiture illuminé toute la maison. Apparemment il attend qu'on lui ouvre pour qu'il rentre chez lui, à moi de jouer.
C'est alors que je me lève et avec ma démarche nonchalante et apeurée, je cours devant sa voiture et me mets à trembler comme une feuille.
- cible: hey demoiselle qu'est ce que vous faites là-bas ?Mais je ne réponds rien et fais semblant d'être encore plus apeurée. L'une des leçons dans notre formation a été : être expert dans tout les rôles.
-cible: Vous n'entendez pas ?À la vu de mon état il décida de descendre et de venir vers moi.
- je ne veux pas, je ne veux pas mourir aussi, aidez moi s'il vous plaît.C'était les mots que je répétait à tout bout de champ.
Je le vois qui semble réfléchir puis il me dit.
-...: Tu as peur mon enfant ? Tu es avec quelqu'un ?Il regarde autour de lui mais ne voit personne.
- Ma mère, ils l'ont tué, elle est morte, comme mon père elle m'a abandonné.
Il me lance un regard de pitié qui ne me fait ni chaud ni froid et je rentre encore plus dans mon rôle car il a l'air de marcher.
-cible: D'accord viens avec moi, Suzanne va s'occuper de toi. Tu as des habits ?
- Non Juste ma poupée Esmelda que j'ai pu sauver.
-cible: C'est un bien joli prénom ça. Viens on va rentrer vous allez prendre une bonne douche Esmelda et toi.Il me prends la main et on rentre à l'intérieur. Bingo ! Premier pas réussi à merveille. Bon je vais vous expliquer, en vrai je joue le rôle d'une jeune femme avec un problème mentale depuis l'enfance qui a vu sa mère se faire tuer devant ses yeux. Gaston m'a dit que seule la carte du sensible marchera avec ce vieux alors je me suis dis, quoi de plus pitoyable qu'une femme malade qui se prend pour une enfant avec sa jolie petite poupée. Je sais je suis satanique, mais je n'y peux rien c'est mon travail, je suis née pour faire ça.
On marche jusqu'à dans un salon et je remarque que le monsieur est vachement balaise. Il est riche même si c'est d'une manière modeste, à croire que les expériences scientifiques paient bien.
-...: Aufaite Moi c'est Manuel et toi?
- Moi, et ben moi je m'appelle
hummmm je sais attendez.Je fais une tête d'enfant et fais mine de ne pas vraiment me rappeler de mon nom.
- Voilà je sais, je m'appelle Eyla.
- Manuel : Eyla, quel magnifique prénom !Et d'ailleurs tu me rappelles drôlement quelqu'un tu sais.Sûrement l'ange de la mort, sinon je ne vois pas. Au lieu de lui répondre cela j'ai préféré lui sourire avec ma tête la plus innocente.
Soudain il se met à appeler cette Suzanne.
- Suzanne : oui monsieur !
- Manuel : je te présente Eyla et à partir d'aujourd'hui elle va vivre avec nous, en tout cas jusqu'à nouvel ordre. N'est ce pas que tu veux vivre avec nous Eyla ?
- Youpi je vais rester avec tonton Manu.
- manuel : tonton Manu ?
- oui c'est ton nouveau surnom.Ce qui le fait rire.
- Manuel : c'est bien mon enfant et d'ailleurs j'adore ce surnom.Gneugneugneu qu'il m'énerve à être si gentil et naïf. Recueillir une inconnue chez toi et même la laisser vivre dans ta maison, imbécile de vieillard. Gaston a vu juste, il est trop comment dire pour ne pas vomir en le disant, sentimental, voilà c'est cela il est trop sentimental, et vraiment dommage pour lui.
Cette fameuse Suzanne viens vers moi et demande que je la suis.
- Manu: Suzanne, avant tout viens un peu par ici.Ils se déplacent de côté et je l'entends lui chuchoter.
- Manu: bon tu l'as sûrement déjà compris, mais elle présente un trouble mental donc on va la traiter comme le présente son cas car elle est avant tout souffrante la pauvre enfant sans oublié qu'elle vient d'assister au meurtre de sa mère.
- Suzanne : bien monsieur c'est compris.
- Manu: je ne doute pas Suzanne, j'ai confiance, fait la se sentir mieux.
VOUS LISEZ
Eyla: Tuer avant d'être tué
Ficção Científicapour moi la vie n'a qu'une seule règle : tuer avant d'être tuer. l'homme a beau condamné les animaux mais enfin de compte il se présente être même pire que ces derniers. Je dois survivre à tout prix, quitte à tuer le monde entier car si un jour une...