Chapitre 16:

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Aujourd'hui s'annonce être une journée comme les autres. J'essaie toujours de calmer les crises et mes illusions mais impossible car je ne peux ni sortir ni contacter Gaston. J'ai beau essayer des tentatives de fuite je me retrouve ramené à la case départ. La dernière fois j'ai été même à le menacer mais au lieu d'avoir peur et de me laisser sortir, il a préféré me regarder, sourire et renforcer la garde, je le déteste c'est une évidence.

- Bien, ma prison dorée que j'aime tant.

Notez l'ironie, mais bon d'un côté aussi c'est plutôt plaisant.

Car sans mentir je me sens plutôt bien.  Avec Morgane on est à une relation vraiment agréable et le plus étonnant reste le fait que je m'y plais bien à cela. Je ne me reconnais plus, je ne suis qu'une image de la tueuse à gages. Mais pour bien édifié ce rôle il faut au minimum une santé de fer et ce n'est plus mon cas depuis déjà un moment. j'ai l'impression de complément perdre la tête.

Je lâche un soupir et me lève, je compte bien sortir me charger les idées mais effectivement juste dans le jardin. Je sors pour me diriger à l'extérieur puis je croise Morgane.

- Morgane : Eyla tu vas bien, tu peux sortir ?
- Oui je me sens beaucoup mieux Morgane et je ne vais pas loin juste ici dans le jardin.

Elle me fais un signe de la tête et je continue.

Je sors dans le jardin et m'assois sur le gazon j'enlève mes chaussures afin de sentir l'herbe sur ma peau, c'est si agréable. j'ai l'impression d'avoir déjà eu à ressentir cette sensation pourtant c'est impossible vu qu'à l'agence tout ce qui est de la nature n'est plus aucune présence de vert sauf les hauts arbres un peu plus loin dans la grande forêt. Mais toutes ces sensations de depuis que j'ai arrêté mes médicaments et aussi toutes ses visions m'amène à une seule conclusion, j'ai mené une vie avant de me retrouver à l'agence et la discussion de Flavio et de Gaston n'a fait que confirmer mes soupçons. Je sais que Flavio peut me répondre mais je sais aussi si bien qu'il ne le fera pas juste parce que je le lui ai demandé.

- (Soupire) que faire ?

Je me laisse tomber sur le dos et garde mon regard fixé vers le ciel.

- Flavio : tiens, tu t'es trouvé un autre choix de vie plus intéressant que de tuer.
- c'est à dire ?
- Flavio : contempler la nature et voir ce qu'elle cache de merveilleux.

Je roule les yeux au ciel face à son éternel sarcasme et continue ma contemplation. Du coin de l'œil je le vois s'asseoir à côté de moi et prendre la même position que celle que j'ai prise.

- Et bien quel miracle, le grand Flavio Salvatore sur la pelouse!
- Flavio : ouais la vie et ses surprises, d'ailleurs nouveau scoop je passe de pervers qui aime regarder les femmes quand elle dorment à un simple humain sur la pelouse.
- Un sccop? De quoi tu parles ?
- Rien, ne fait pas attention, mais sinon j'avoue que cette fois-ci ça va vraiment mieux comme titre.
- Ça te fais plaisir de te retrouver dans une position aussi anodine ?
- Flavio : humm oui bizarrement je me sens plutôt bien.

Il se tourne vers moi et me dit.
- Flavio : J'avoue que c'est très plaisant.

Pour une fois qu'il n'a pas son regard de maître suprême ça change un peu de l'image que j'ai de lui.

Alors je me lève pour me mettre assise et le regarder.

- C'est pesant de devoir être le grand homme d'affaire intrépide et si parfait ?
- Flavio : et bah dis comme ça pesant n'est pas le mot approprié, qui n'aimerais pas être intrépide et parfait ?
- Ohhh tu sais bien de quoi je parle.

Il rejette encore une fois son air supérieur et lâche un soupir.

Il retourne son regard vers le ciel puis ajoute.

Eyla: Tuer avant d'être tuéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant