Je marche toujours accompagnée de Suzanne qui est censé me conduire à ma chambre. Arrivé devant une porte dans le grand couloir, elle s'arrête devant celle-ci et l'ouvre pour après me démander de rentrer. Alors on rentre à l'intérieur et elle se met à me montrer la position de toute les pièces. Les toilettes, le dressing...
- Suzanne : ( souris) voilà je crois que c'est tout ce que tu dois savoir.
- Merci beaucoup Suzanne.
- Suzanne : pas de quoi et je suis vraiment contente de savoir que monsieur a pu retrouver sa fille. Les années en arrière ont été un vrai calvaire pour cet homme pourtant si juste, ça se sentait qu'il était tombée dans une grande solitude. Heureusement que Grégoire est venu le rejoindre et aujourd'hui vous aussi vous êtes là.
- Pourquoi tu me racontes tout ceci ?
- Suzanne :je ne sais pas non plus, je suis juste contente très contente pour monsieur.Alors je lui souris chaleureusement à mon tour.
- Sinon tu travailles ici depuis combien de temps ?
- Suzanne : la première fois que j'étais venue ici c'était 1ans après le décès de Madame.
- Madame ?
- Suzanne : oui la femme de monsieur.Ah oui elle parle de Esmelda. Ou dirais-je ma mère. Voilà un autre mot que je doit ajouter à mon dictionnaire.
- Je vois, tu as vraiment duré ici.
- Suzanne : effectivement, c'est parce que je me sens bien en étant là.
- Tu as raison.
- Suzanne : sinon je vais te laisser tu vas te reposer.
- D'accord Suzanne à plus.Elle me fait un signe de la tête puis s'en va.
Je lâche un long soupir et récupère la seringue de tout à l'heure pour la placer dans un coffre. Je venais de fermer le coffre et m'apprêtais à me lever quand j'entends quelqu'un toqué à la porte.
- Oui!
Alors sans surprise la porte s'ouvre sur vous savez qui.
- Je m'en doutais que ça sera toi.
- Flavio : à votre honneur !
- Ta révérence est toujours aussi nulle.
- Flavio : je sais.On rit après cette petite démonstration lamentable qu'il vient de faire.
- Flavio : sinon toi ça va?
- Oui bien sûr pourquoi cette question ?
- Flavio : s'il te plaît tu veux bien arrêter de faire semblant.
- Faire semblant ?
- Flavio : n'importe qui à ta place sera complètement dévasté après ce que tu as appris.
- Dis celui qui a appris des choses sur son père mais qui était resté neutre.
- Flavio : ce n'est pas de moi qu'il s'agit et de surcroît moi j'ai déjà fait le deuil de mon père depuis des années de cela.
- Je sais, désolée d'avoir parlé de lui.Il ne fait pas attention à me dernière phrase et reprend.
- Flavio : donc tu sais aussi que ça n'a rien à voir avec ton cas à toi.
Alors je me retourne à nouveau dans sa direction.
- D'accord maintenant que veux-tu savoir ou bien que veux-tu entendre ?
- Flavio : qu'est ce qui s'est passé pour qu'en seulement deux jours tu reviens comme si de rien était ?
- Je l'ai dit pourtant.
- Flavio : oui c'est vrai tu as eu un accident et puis après ?
- Flavio, va t'en!
- Flavio: quoi? Non mais pourquoi tu fuis? On a tous droits de se sentir mal et trahi. Après plusieurs années tu apprends que ta mère a été tué par l'homme qui t'a élevé, ton père est l'homme que ce même homme qui t'a élevé t'a envoyé tué, ta meilleure amie que tu croyais morte est vivante, aufaite la liste est longue Eyla.
- Pourquoi tu fais ça ?
- Flavio : je cherche juste à t'aider.
- M'aider? En faisant quoi? En me rappelant à quel point j'ai eu une vie des plus misérable ?
- Flavio : bien sûr que non.
- D'accord j'ai compris tu veux m'entendre hurler, crier dans toute la maison comme une folle c'est cela que tu veux ?
- Flavio : non je veux juste que tu me parles, l'autre jour tu étais parti en furie sans jamais t'être retourné avant ces deux jours. Même ton téléphone était injoignable, alors ne me dit pas que ça va.
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Eyla: Tuer avant d'être tué
Science Fictionpour moi la vie n'a qu'une seule règle : tuer avant d'être tuer. l'homme a beau condamné les animaux mais enfin de compte il se présente être même pire que ces derniers. Je dois survivre à tout prix, quitte à tuer le monde entier car si un jour une...