"Il y a des personnes qui marquent nos vies, même si cela ne dure qu'un moment.
Et nous ne sommes plus les mêmes.
Le temps n'a pas d'importance mais certains moments en ont pour toujours.(Fern Bork)"
Je sors de ma chambre quatre à quatre pour réveiller Jim, le seul qui pourrait peut-etre m'aider. Je le secoue, l'appel mais rien, il dort vraiment profondément. Je m'en vais mais alors que je fais demi tour je l'entends.
-Eline ? Sa voix est encore à moitié audible
- Oui ?
- Que ce que tu fais ?
Je décide de prendre cette fois la route seule, je ne peux pas constamment être aider et Jim a besoin de répit lui aussi.
- Rien, endors toi Jim. Ne t'inquiète pas pour moi, je ne serais pas là avant demain matin mais si je ne rentre pas, ne t'en fais pas.
Trop tard, il s'est déjà rendormi.
Je ne sais pas où est Tessa, je retourne observer la diffusion sur mon mur pour savoir où se cacherait ils bien, avoir un indices, n'importe lequel.
Elle a disparue, il n'y a plus de projection sur mon mur, ils n'ont laissé aucune trace. C'est terminé, fin du game, ils sont partit et je n'ai aucune idée d'où pouvoir les trouver et revoir ma Tessa. Je n'aurais jamais du la délaisser, tout ça est de ma faute, si elle ne m'avait jamais connu elle ne saurais même pas ce que signifie la souffrance, le manque, la douleur, la perte d'un être, et encore moins « Shadow » , elle ne saurait rien de ses gens ni de leurs attitudes, elle ne saurais pas qu'un rire peut tuer, qu'une arme peut amuser et que le noir n'est que légèrement obscure. Elle ne saurait rien de moi, de notre amitié et du malheur.. et du malheur.
Innocence qui l'a contrôlée durant toute sa vie, amusement qui l'a accompagné et insouciance qui lui chuchote chaque jour de profiter de la vie, que la mort n'est rien. Toutes ses amies qui l'accompagne chaque jours, toutes ses amies qui pour moi son des amies d'ironie que je suis simplement venue abîmée. Ma petite Tessa, mon amitié éternelle, Tessa qui chante, Tessa qui sourit, Tessa qui danse, Tessa qui rit, Tessa qui vit. Tessa qui meurt, Tessa qui apprend ce que c'est que la vie, Tessa qui devient de moins en moins innocente dans cette cage de pierre comprimée et forcé a écouter son rire et a souffrir de son sarcasme.
Je ne peux la laisser dans cet état. Déterminée je sors de ma chambre les poings serré et la mâchoire contractée, je ne m'en sortirais jamais, je ne la trouverais jamais.
La porte ne s'ouvre pas entièrement, je n'arrive pas à sortir, apparemment coincée par un objet. Je regarde ce qu'est cet objet, et je la trouve, une simple autre pierre qui ressemble plus à un rocher miniaturisé qu'à une pierre mystique mais cette pierre me rappelle quelque chose.
Flash-back :
« Personne ne peux avoir peur de rentrer dans l'école comme je suppose qu'il a peur, personne n'a le droit de se faire insulter ou mal-traiter. Sous la pluie, je continue de marcher sur le chemin de béton et rejoint l'enfant. »
Fin du flash-back :
Le béton, c'est ça, c'est un morceau de breton qui coinçait ma porte. Un morceaux de béton de l'école, Tessa est à l'école.
Je passe l'étape « pense à ce que tu fais » et je m'habille le plus rapidement possible, enfilant mon tee-shirt noir à l'envers et mon pantalon de la même couleur cette fois convenablement.
Je ne fais pas attention au bruit que je fais, avec le sommeil de plon qu'ils ont dans cette famille je ne risque pas de réveiller quelqu'un. Mais c'est loupé, j'allais au rez-de-chaussez lorsque je vois la douce Nyme, ourson en main, yeux fatigué, qui attend que je lui explique se que je suis occupée à faire.
-Nyme, je n'ai pas le temps. Promet moi de ne pas prévenir ta maman, je t'en supplie.
- Mais, maman n'est pas là.
- Où est-elle ?
- Avec un monsieur.
- Bien, ne lui dit rien. Je serais de retour avant demain.
- Promet moi de revenir.
-Promis, je n'ai plus le temps de te parler. C'est important.
Je me rue en direction dans la pote sans lui laisser l'occasion de me répondre. Une fois dehors, l'air froid et humide de la nuit frappe mon visage violemment. Tout est noir, les petites maison sont éteinte et plus aucun enfants ne courent dans les jardins. Un shéma de fin du monde se dresse devant moi, il n'y a plus rien, plus de vie, plus de lumière. La lumière s'est éteinte, la moitié du monde est endormi. Et je devrais faire partie d'entre eux.
Je ne réfléchis plus, j'écoute mon esprit, je cours. Je cours plus vite que ce que je n'ai jamais couru, je cours comme si ma vie en dépendant, comme si je pouvais m'envoler en courant assez vite. Mais non, je ne m'envole pas, je ne me fatigue pas non plus. Je vois le paysage défiler sous mes yeux, rien de tout cela n'a l'air réel, tout est trop parfait, les nuits trop noir et les jours trop ensoleillé. De tel façon à croire que le monde est dirigé par des êtres supérieur ou bien robotisé. Tout ça ne peux exister, tout est trop bien conçu.
En un rien de temps, j'arrive à l'école. Je ne vois plus le noir de la même façon, je le vois non plus comme une épreuve à franchir mais comme un ami pour m'accompagner car cette fois, je n'ai pas été emporter par cette ombre dite maléfique mais aider par celle-ci. Parce que cette fois tout est noir non pas par le choix de quelqu'un mais par cette amie nommée nature.
La porte de l'école est ouverte, je m'approche pour y entrer. Elle n'est pas ouverte, elle est brisée. Une force surpuissante à du la décrocher et la faire valser. Elle est déposée quelque mètre plus loin dans un arbre, je suis vraiment mais vraiment dans la m*rde.
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Encore un nouveau chapitre :D j'essaye de me rattraper de ces trois mois sans aucun chapitre ( ça n'a pas l'air de marcher) mais bon .. hésitez pas à me dire ce que vous en pensez :)
#Hope1507
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Shadow.
Teen Fiction- Réveille toi Éline! Ils ne reviendront plus. -La mort n'emporte pas l'amour. -Tu es devenue complétement folle ? Vois la vérité en face. - Je fais comme tout le monde ,nier que le problème existe pour ne jamais avoir à le résoudre.