Chapitre 7

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" l'esperance serait la plus grande des forces humaines si le desespoir n'existait pas " -VIctor Hugo

Flash-back :

Nous sommes en 2002, alors que je viens tout juste d'avoir 4 ans . Je me souviens de ce jour comme si il datait d'hier , ma grand-mère était installée devant le poil a bois chauffant la pièce avec un journal sur ces genoux alors qu'elle m’appelait le sourire aux lèvres et la larmes à l’œil , en effet je pense qu'elle savait que trois jours plus tard je la regarderait se faire emporter par la mort sur son lit d’hôpital.

-Eline , vient voir .

-Oui Grand-mère ?

-Regarde , tu vois cette petite chose dans ma main , regarde comme elle brille . Elle est magique , garde la toujours sur toi mon cœur.

Émerveillée par cette petite pierre qu'elle me montre je lui répondis :

-Pourquoi elle est magique ?

-Et bien , éteins la lumière et tu verras.

Je m’avançais vers l’interrupteur pour couper l'éclairage . Dans le noir complet , elle ne brille plus , je ne voyais plus les traces de ça dorure mais étonnamment , une ombre se dessinait très clairement contre le mur , une ombre de forme humaine qui n'étais pas celle de ma grand-mère. Effrayée, je rallumas très vite la lumière et je vis ma grand-mère cette fois pleurer tout en rigolant , je la croyait folle se jour là mais depuis , je pense que cette pierre à bel et bien des vertus magiques étonnant .

-Pourquoi tu rigoles et tu pleures grand-mère ? Tu me fais peur.

-Désolée , promet-moi que tu la garderas toujours sur toi.

-Promis.

Fin du flash-back.

Tout ça à cause d'une simple promesse . Je n'ai jamais compris pourquoi ma grand-mère s'en est allée trois jours après , pourquoi cette pierre avait une ombre humaine , pourquoi je dois l'avoir toujours suspendue à mon lit pour être capable de dormir sans faire des cauchemars, je n'ai jamais rien compris , ni le sens de la vie , ni la raison de la mort.

Je rentre dans cette voiture toujours sans aucun mots de ma part et aucune réponse aux questions par rapport a ma famille et par rapport à moi. Je reste silencieuse n'écoutant qu'à moitié le monologue de Calie , elle finit par le remarquer.

-Eline ? Tu m'écoute ?

-Ah .. désolée je ne faisais pas attention , j'étais encore dans mon monde.

-Pas de souci , je comprends , tout ça fait beaucoup pour toi tu ne devrais pas avoir à supporter tout ça.

-Merci Calie.

-Je pense que tu en as eut suffisamment pour aujourd'hui, tu veux qu'on aille t'inscrire demain à l'école ?

-Oui , je préfère .

Le voyage continue avec en fond une petite ambiance « Ed Sheeran » dans la voiture et les rires de Nyme qui essaye de chanter « Nina » avec ça petite voix aigue.

Mardi , 17h , à la maison .

Jim vient tout juste de rentrer de l'école , je n'ai jamais vus quelqu'un d'aussi musclé manger autant . Il mange tout en touchant sans cesse ça chevelure brune en pagaille , comment pouvoir manger sachant qu'il a des cheveux sur les doigts ? Je ne sais pas , il n'est pas toujours normal.

-Que ce que tu me regarde comme ça toi ?

-Que ce que tu me parles comme ça toi ? Bouffe et tais toi , je te regarde si je veux.

-Tu te sens plus là ? T'es chez qui rappelle moi ? L'orpheline n'a qu'à fermer sa gueule si elle veut pas s'en ramasser une.

Mardi , 17h30 , enfermée dans ma chambre avec cet imbécile

A dire vrais , je n'ai jamais sus maîtriser ma colère . C'est comme si ma mains c'était envolée toute seule vers son visage fraîchement rasée , comme si je ne l'avais pas contrôlée. Je vous promet , ce n'était que légèrement voulu . Ma violence est apparue contre ma volontés , ce n'est pas moi qui ai décidé de lui faire cette marque sur le visage. Et c'est encre moins moi qui m'attendais à ce qu'il se révolte et m'en mette une à son tour , mais je l'avoue avec plus de force que la mienne . En fait avec tellement de force que j'ai la marque bleue de sa main sur mon visage.

Mais évidemment , j'avais beau expliquer en détail que je ne savais gérer ma colère à Calie elle est restée froide et autoritaire avec moi m'obligeant à rester seule pendant une heure dans ma chambre avec Jim, la pire torture que le monde ai connu. Il s'admire dans le miroir depuis plus d'une demi-heure et me parle de combien il ne m'aime pas et qu'il ne veuille pas que je vienne à l'école avec lui , je vous avoue que au bout de cinq minutes j'ai complètement décroché de son monologue intempestif .

Comment une famille aussi gentille que celle de Calie peut avoir un fils aussi immature et hautin que Jim ? Cela reste à savoir. Il me dévisage encore une fois et prend son souffle avant de me parler.

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Shadow.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant